mardi 25 octobre 2022

Natt de Ragnar Jonasson

 


C'est l'été à Siglufjördur. Le climat de ce village du nord de l'Islande est si rude que le jeune policier Ari Thór voit arriver avec soulagement cette saison où le soleil brille à toute heure du jour et de la nuit. Mais le répit est de courte durée. Un homme battu à mort est découvert sur les bords d'un fjord tranquille. Une jeune journaliste vient fouiner d'un peu trop près. Que cherche-t-elle à découvrir ? Ou à étouffer ?
Surtout, l'éruption spectaculaire de l'Eyjafjallajökull recouvre peu à peu toute l'Islande d'un épais nuage de cendres. Cette étrange " nuit " – nátt, en islandais – fait remonter les secrets les plus enfouis. Personne ne sera épargné. Pas même Ari Thór, qui doit pourtant boucler son enquête au plus vite, s'il veut éviter de nouveaux crimes.



Alors qu'il se rend aux sources chaudes Grettir, un étudiant américain découvre un corps près d'une villa en construction. La victime a le visage en bouillie et un œil crevé. Elle est rapidement identifiée, il s'agit d'Elias Freysson un artisan indépendant qui travaillait également pour le tunnel en construction.


L'enquête est confiée, par l'inspecteur en charge de la police de Siglufjordur, à Ari Thor arrivé depuis deux ans. Ce que ne comprend pas son collègue Hlynur plus ancien qui est atteint d'un profond malaise rattrapé par son passé violent sous forme d'emails.


De son côté Isrun, une journaliste de Reykjavik, chargée des chiens écrasés par son rédacteur en chef qui voudrait la virer, compte bien profiter de cette affaire pour faire un scoop.


Une enquête assez bien menée des deux côtés mais quelque peu noyée par le mal être des policiers qui tous trois vivent des moments difficiles, et des relations au journal. L'auteur a choisi de se centrer principalement sur ses personnages ce qui n'est pas sans créer des passages inintéressants et plus lents pour le lecteur. Une impression encore renforcée par un manque de fluidité du roman dans son ensemble.


Si l'enquête reste toutefois intéressante le lecteur sort de cette lecture avec un sentiment mitigé.




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