jeudi 20 octobre 2022

La mort d'une sirène de Rydahl & Kazinski

 


Copenhague, 1834.
Le corps mutilé d’une jeune prostituée est retrouvé dans le port. La soeur de la victime croit pouvoir immédiatement désigner le tueur : Hans Christian Andersen, jeune écrivain en devenir qu’elle a vu quitter la maison de passe la veille. Ravie de tenir un coupable, la police le jette en cellule dans l’attente de son exécution programmée.
Mais grâce à ses relations, Hans Christian obtient d’être libéré pour trois jours, durant lesquels il devra mener ses propres investigations et livrer le véritable meurtrier aux autorités. Sa quête de la vérité le conduira dans les dédales d’une ville ravagée par la pauvreté, les tensions sociales, la corruption et les crimes sordides…
Un thriller historique haletant qui offre une version inattendue de la genèse de La Petite Sirène, avec le célèbre Hans Christian Andersen en enquêteur malgré lui.



A Copenhague, au 19e siècle, Hans Christian Andersen, n'est pas encore l'écrivain célèbre, lorsqu'il est client d'une prostituée. Cet étrange client ne la voit pas pour le sexe, il découpe dans du papier des silhouettes de son corps.

Mais quelques jours plus tard le corps de celle-ci est découvert dans le chenal, et pour sa sœur Molly il ne peut s'agir que de cet étrange client.

Andersen est arrêté, mais grâce à des relations haut placées le commissaire lui donne trois jours pour prouver son innocence. Grâce aux vers récités par un vidangeur un peu fou qui était incarcéré dans une cellule voisine, Andersen a un début de piste.


L'enquête menée par deux personnes qui n'y sont pas habituées est assez bien réalisée malgré certaines longueurs.


L'intrigue de fond à savoir le mobile du crime est très étrange pour l'époque.


Le point fort du récit c'est l'atmosphère de l'époque, les auteurs décrivent de fort belle manière le quotidien des habitants vivant dans la misère, la crasse, combattant le froid et la faim ainsi que l'injustice tandis que la noblesse vit dans le luxe et pour certains dans la dépravation.


Les personnages sont bien brossés et intéressants à suivre, bourrés de défauts qui les rendent encore plus humains.


Une atmosphère bien décrite, une intrigue certes peu adaptée à l'époque mais travaillée, donc un policier historique d'assez bonne qualité.




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