samedi 12 février 2022

Le phare des âmes perdues de Rose Penn

 


Côte Atlantique. Frontière de l’extrême sud-ouest. La tempête rejette le corps d’un adolescent dont l’apparence interpelle le professeur De Lisle, universitaire à la retraite, qui le découvre. D’où vient-il ? Pourquoi a-t-il bravé la houle déchaînée ? Autant d’interrogations qui taraudent aussi le commissaire Vincenti et sa coéquipière, Rodriguez. Tout s’accélère quand le corps disparaît de la morgue et qu’on repêche une nouvelle victime… De part et d’autre du piémont euskarien, sur les traces d’un passé où s’entremêlent Histoire et croyances anciennes, De Lisle, Vincenti et Rodriguez auxquels se joint Steinberg, singulière assistante férue de séries américaines et de criminologie, vont devoir affronter la face cachée de l’humain – celle qui se terre dans les replis que fomentent les puissances occultes.



Alors qu'une tempête sévit sur le sud-ouest, le corps d'un jeune adolescent est retrouvé sur la plage entortillé dans une partie de voile. La victime est habillée avec un genre de chemise de nuit comme dans un hôpital et a le crâne rasé. A quelques kilomètres de là en Espagne, au large du village de Mitruki c'est une adolescente qui est repêchée par deux pêcheurs. Elle présente les même caractéristiques que le garçon.


Une enquête complexe pour le quatuor composé d'un commissaire, d'une inspectrice, d'un professeur retraité et d'une archiviste geek. L'enquête traîne en longueur et le style trop riche de l'auteure n'arrange pas les choses. D'autant plus qu'une organisation très puissante tire les ficelles dans l'ombre n'arrangeant pas les affaires du quatuor.


On a également des longueurs générées par le passé qui donne certes des explications pour l'enquête en cours mais qui ralentissent encore la dynamique de lecture. Le final s'avère décevant car l'enquête n'aboutit à rien ou presque.


L'auteure parvient difficilement à accrocher le lecteur. 




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