lundi 12 septembre 2022

La dernière morsure de Apollonie Sbragia

 


Un jeune garçon assassiné et sauvagement mutilé. Un autre enfant disparu. Pour Alex, capitaine à la Crim', Giancarlo, son coéquipier et Malik, nouvelle recrue, un compte à rebours macabre est lancé pour retrouver la prochaine victime avant qu'il ne soit trop tard.

Hantée par son passé, Alex ira jusqu'au bout d'elle-même pour découvrir la vérité… dans toute son horreur.



Le chien d'un joggeur découvre sur les bords du lac d'Ailettes un sac poubelle contenant le corps d'un jeune adolescent.


L'enquête est confiée à trois officiers de la Crim'. Lorsqu’Alex découvre sur les joues du garçon des morsures elle est très mal à l'aise, ces morsure lui rappelant une affaire vieille de 7 ans dont elle porte encore les stigmates.


Au début l'enquête est assez bien maîtrisée, les enquêteurs faisant rapidement le lien avec d'autres meurtres se répétant chaque année depuis 2005. Une fouille des étangs près de Montereau permet de retrouver la victime manquante. Un jeune adolescent éviscéré, et pour Alex elle en est certaine ils ont affaire à des cannibales.


C'est encore Alex qui fait le lien entre les victimes, et à partir de là elle dérape complètement, et pour ses collègues même si les meurtriers sont identifiés, l'enquête se révèle être un fiasco.


Le côté psychologique de la capitaine est bien travaillé, elle est mise en avant tout au long du roman, et c'est malheureusement au détriment de ses coéquipiers. Avec sa fragilité psychologique, le lecteur ne sait pas toujours si ses déductions sont réelles ou sont le fait de son imagination due à son passé et à ses cauchemars récurrents. Et cela joue un rôle essentiel dans le déroulement du roman et notamment sur sa qualité, des cauchemars qui auraient du être équilibrés pour ne pas créer des longueurs préjudiciables à l'enquête.


La plume est directe et vive, les chapitres sont bien équilibrés, ce qui donne une très bonne dynamique de lecture.


Un policer auto-édité, avec de nombreux événements, mais un fin de deuxième partie qui n'est pas à la hauteur de l’amorce.




Aucun commentaire: