jeudi 15 septembre 2022

Khanaor de Francis Berthelot

 




An 584. Khanaor est une île lointaine de l’Atlantique que l’on chercherait en vain sur une carte. Des antagonismes profonds divisent les quatre États qui la composent, et l’alliance de deux d’entre eux, la Goldèbe et l’Aquimeur, vient rompre le statu quo ancestral. Entre la fureur humaine et celle des éléments ensorcelés, une poignée d’errants cherche sa voie : Sigrid, la petite magicienne proscrite ; Kurt, le charmeur de plantes qui aime les hommes ; l’Anserf, l’esprit désincarné de l’île… Tous auront une influence sur l’avenir de Khanaor, et tenteront de la sauver du chaos



An 584 de notre ère, le roi Chilpéric est assassiné sur ordre de sa femme Frédégonde.


A la lecture de ce premier chapitre on aurait pu s'attendre à une fantasy à fond historique, mais il n'en est rien dés le chapitre suivant on passe à une high-fantasy des plus classique.


L'univers que nous offre l'auteur se compose de quatre nations répartis sur une île chacune d'elles représenté par un des quatre éléments.


En Aquimeur tout dépérit et la reine Mervine demande pour sauver son royaume à la puissante Ardamance le sang de quatre de ses mages. Essuyant un refus elle lie un pacte à la Goldébe qui souffre aussi de mauvaise récoltes en vue d'envahir l'Ardamance.


Une intrigue somme toute basique pour le genre basée sur un conflit entre différentes nations.


L'univers hormis une courte présentation des différents royaumes en début de roman ne s'avère pas aussi développé que l'on aurait pu le croire pour un livre paru en 1983.



Hormis quelques personnages récurrents dans leurs apparitions, l'on suit principalement une jeune fille qui recherche sa grand-mère pour pouvoir développer ses pouvoirs magiques, une sorte d'ermite lié à la nature et un Anserf un être immatériel qui prend vie à l'intérieur des corps d'êtres vivants.

Des personnages assez bien brossés mais que l'on peine à suivre dans la première partie du roman car il ne se passe rien de majeur ou presque.


Avec l'entrée en Ardamance des troupes goldiennes en début de la deuxième partie l'on espérait un récit plus dynamique mais aucun coup d'épée, les combats et les exactions sont réduits à quelques mots sans aucune description.


Une plume lourde où les longueurs succèdent aux longueurs, très peu d'événements majeurs si ce n'est que quelques sorts jetés de part et d'autre, et des personnages englués dans un quotidien où il ne se passe pas grand chose. Au final une fantasy qui date et qui ne parvient pas à surprendre le lecteur.



 



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