mercredi 11 août 2021

La ronde des vies éternelles de Nicolas Cluzeau


 

Alors qu'elle est inconsciente, une guerrière de l'armée de la République se voit entraînée dans une étrange ville par une petite fille au visage familier. Alors qu'il donne un cours à l'Académie de magie, un mage s'évanouit et est assailli par la vision d'un cadavre qui lui annonce sa mort prochaine. Fils d'un homme et d'une fée, Eringvard, victime d'une apparition morbide, aperçoit le mot Corollis s'écrire au coeur des arbres. Une prêtresse du dieu des Morts, Cythèle, rêve de funestes prophéties et de fleurs qui saignent. Quatre êtres aux parcours et idées a priori opposés se rencontrent sur le chemin de la ville de Corollis, mystérieuse et depuis longtemps coupée du monde, au sujet de laquelle courent les plus sombres et angoissantes rumeurs. Lentement mais inexorablement, le piège se referme derrière eux. 



Dans cet univers particulièrement sombre, l'auteur nous fait d'abord la présentation de ses quatre personnages centraux. On découvre par ordre Brytomarte une officière d'un régiment d'élite, Syrmail un archiviste, Eringvard un demi-fée et Cythèle une hiérarche du dieu de la mort.

Ces quatre personnages font tous un rêve étrange qui leur annonce pour dans quelques mois la fin de leur vie. Pour échapper à ce funeste destin, ils doivent se rendre à Corrolis un village perdu dans les Monts d'Effrois.


L'auteur nous offre un univers très détaillé et très complexe dans un roman construit un peu à la manière d'un jeu de rôle. Les descriptions sont très visuelles notamment dans les passages oniriques. Mais on a malheureusement un peu de mal à faire la différence entre le monde du rêve et la réalité. L'auteur excelle dans les descriptions de bataille ou de luttes.


Les personnages sont profonds, bien campés


Certes le style de l'auteur s'avère très riche, peut être un peu trop avec un vocabulaire extrêmement recherché qui ne permet de s'immiscer pleinement dans le récit.


L'univers et l'intrigue sont très complexes et avec un tel style l'on ne parvient au final qu'à un avis mitigé.




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