Joram est orphelin, mais sa mère lui a toujours affirmé qu'il est de naissance noble. Après avoir forgé la Noire Epée, il fuit à travers les royaumes magiques avec ses trois compagnons : Saryon le catalyste, Mosiah le magicien et Simkin, nouvelle incarnation de Loki, à la fois comique et fascinant : on ne sait jamais dans quel camp il se trouve. Joram voudrait bien savoir d'où il vient ; en attendant, sa quête le conduit à la fille de ses rêves. Il rencontre aussi la guérisseuse qui a accouché sa mère, et qui lui donne une piste : il n'est pas celui qu'il croit. Serait-ce à dire qu'il a pour père un plébéien ? Comment après cela oserait-il demander la main de sa bien-aimée à ses nobles parents ? A ce problème, il y a plusieurs solutions. Mais le temps presse. L'évêque Vanya n'a pas oublié la prophétie : Il naîtra dans la Maison royale un enfant qui sera mort et qui pourtant vivra, qui re-mourra et renaîtra. Et quand il reviendra, il tiendra dans la main la destruction du monde. Qui peut bien être cet enfant mort, et que tiendra-t-il dans la main ? L'évêque Vanya se le demande. Il doit faire échec à la prophétie. Coûte que coûte.
Joram a tué le sorcier Blacloch infiltré parmi les rebelles et à la solde de l’évêque Vanya. Ce dernier veut que Saryon le catalyste le lui ramène ainsi que l'épée noires pour mettre fin à la prophétie qui annonce un danger pour le monde créé par les magiciens. Pour fuir les gardes de feu le sorcier les quatre hommes fuient dans le Nulle Part mais Joram, au grand dam de Saryon, veut à tout prix se rendre à Merilon pour réclamer son héritage.
L'univers se développe un peu avec la découverte de la capitale créée de toute pièce par la magie. A l'instar du premier tome ce second opus ne nous livre aucune information sur le passé ni sur les technologies avancées qui y étaient employées.
Le récit s'avère un peu plus sombre et met bien en place les enjeux. Les points d'interrogation pour le lecteur commencent à s’éclaircir. La première partie du récit se centre essentiellement sur les personnages. Joram ne transparaît qu'au travers des autres personnages par la manière dont ils le perçoivent. Saryon quand à lui il est déchiré entre son devoir envers l’Église et son attachement à Joram et aux Arts Noirs. Hormis l’Évêque Vanya, le grand méchant qui n'a pas encore révélé tous ses secrets, les autres personnages sont moins mis en valeur.
Encore une fois le manque d'action et d'événements rend le style des autrices un peu lourd. Malgré des passages humoristiques dus à Simkin, et un peu plus de dialogues la dynamique de lecture est encore assez lente.
Au final une fantaisie intéressante mais qui a plutôt mal vieillie.
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