Cinq
années se sont écoulées depuis la bataille qui a vu la chute du
tyran Arekalion sur Mégaïa. Clive et Minea se rendent sur le
continent elfe de Tylyone dans le but de découvrir les origines du
peuple de la princesse et retrouver le joyau divin d’Estrissia,
bientôt rejoints par leurs soeurs d’armes Selphia et Milia. Leur
quête initiale les mènera finalement au coeur d’une nouvelle
guerre qui oppose les elfes des montagnes et les elfes des sables,
dans ce qui semble être une lutte de pouvoir. Mais les véritables
enjeux sont en réalité plus obscurs et le porteur d’une seconde
arme divine fait son apparition. Et si le dieu maléfique suprême
était une nouvelle fois derrière tout ça ?
Minéa
et Clive, maintenant mariés, sont partis l'une à la recherche de
ses origines et l'autre à la recherche de la pierre divine
d'Estrissia. Lorsqu'ils accostent sur le continent de Tylyone, c'est
pour trouver le pays en guerre : la petite ville de Sinmar a été
détruite et tous ses habitants assassinés.
Abel
qui règne sur le trône de Falconya depuis le décès de son père à
la grande bataille de Dalbadior, est informé par les Faucons Blancs,
l'élite des guerriers Falconiens, de la guerre qui règne sur le
continent des Elfes. Il décide alors d'envoyer sur Tylyone pour
aider son frère et sa belle sœur ; la guerrière Ninja Selphia
et la chevalier-griffon Mélia.
Le
postulat de départ de ce second volet est identique au premier, à
savoir empêcher un grand méchant, en l’occurrence ici l'elfe noir
Varlan, de prendre possession du continent. Une intrigue des plus
basique du genre.
Le
récit débute par un résumé précis des faits qui se sont déroulés
sur le continent de Mégaia.
L
'auteur garde le même synopsis que précédemment synopsis et dès
les premiers chapitre nous ressert le même scénario qu'avec Clive
au tome précédent. Le lecteur effaré découvre que Milia a une
sœur et des parents qui l'avait abandonné pour répondre à une
prophétie quasi identique. Avec la guerre comme trame de fond et cet
événement qui fleure bon le copier-coller, force est de constater
que l'auteur fasse preuve d'une débordante imagination.
Malgrè
des retournements de situation l'intrigue ne prend pas d'ampleur :
pas d'intrigues subsidiaires ne viennent se greffer sur la principale
pour donner plus d'ampleur au récit, le synopsis reste linéaire.
Action
est près présente avec des assauts de magie visuels et des combats
classiques bien réglés mais qui demanderait un développement plus
profond dans certains cas notamment dans ceux de masse.
Même
s'il arrive qu'une aide surgit d'on ne sait où vienne parfois aider
nos jeunes protagonistes cela arrive moins fréquemment qu'au premier
tome, ce qui rend le récit un peu plus crédible. Même si le
rapport des forces est tout de même un peu déséquilibré par les
actions époustouflantes des protagonistes principaux.
La
sensation que l'auteur dressait un catalogue de tous les ingrédients
de la fantasy est elle aussi un peu moins prononcée.
Avec
ce nouveau continent l'auteur continue l'édification de son monde. A
l'instar du premier opus les descriptions sont détaillées, très
précises, mais toutefois un peu moins longues lorsqu'il s'agit de
décrire des lieux ou les tenues vestimentaires de certains des
protagonistes de deuxième plan.
En
plus de faire la connaissance géographique du continent, l'auteur
nous livre une partie de son passé et de sa genèse. La mythologie
se développe également avec un clin d’œil à la mythologie
grecque.
La
magie est présente dans ce tome est de ce point de vue l'auteur
innove en nous gratifiant des créatures issues de la magie noire,
les Sérùs, greffés sur les bras des soldats de Varlan leur donnant
plus de force et des réflexes accrus. Hormis cette innovation, comme
le reste du récit, la magie, avec ses sorts liées aux quatre
éléments, ses objets, ses artefacts,... reste plutôt classique et
date un peu.
Si
Clive le porteur de l'épée occupe une place importante dans ce
récit , c'est surtout les personnages féminins qui sont mis en
avant dans ce tome. En plus des trois amies, l'auteure nous gratifie
également du côté des antagonistes d'un personnage important, à
savoir la propre fille de Varlan, Niraness, qui est à la tête des
armées de son père. Un point positif pour l'auteur, car
généralement en fantasy les femmes sont reléguées au second plan.
Des personnages qui prennent de l'ampleur par rapport au tome
précédent, même si là encore l'auteur se cantonne dans des
figures archétypes.
Le
style simple et l'écriture fluide de l'auteur mêlés a une action
omniprésente donnent à lune lecture au rythme enlevé.
Même
si l'on quitte le porteur de l’épée dans un état critique et si
l'on déplore également la mort de personnages secondaires de
premier plan, le final est prévisible et adopte une schématique
similaire au premier tome.
Au
final une fantasy, certes divertissante, mais trop classique qui
n'offre aucune surprise. A conseiller à des lecteurs qui aborde le
genre pour la première fois.
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