Voici
la légende des Sept Épées, cycle d’aventures fantastiques du
chevalier aux Mille-Noms, exilé, anathème, meurtrier.
Il jure fraternité de sang avec Vacyn, un érudit en quête de la source de vie qui pourra libérer son peuple. Les deux sont promptement adoubés par Aodd, un seigneur-sorcier, qui les enrôle pour qu’ils participent à un coup d’État.
Il jure fraternité de sang avec Vacyn, un érudit en quête de la source de vie qui pourra libérer son peuple. Les deux sont promptement adoubés par Aodd, un seigneur-sorcier, qui les enrôle pour qu’ils participent à un coup d’État.
Leur réussite ne sera que le début de leurs tribulations. Vacyn exhume un parchemin qui lui ouvre la quête des Sept Épées de Fænkor, lesquelles auraient le pouvoir, une fois réunies, de protéger Omnorn du retour des terribles cyrices, ces magiciens qui dévastent les mondes où ils passent.
Personne ne pourra alors les écarter de leur quête, pas même la mort…
Banni
de son village pour avoir profané un bois sacré, Ortam, un jeune
homme est exilé au pays des Sorciers chez son oncle. Mais un peu
plus de deux après son arrivée, son oncle est tué par deux
chevaliers. Ortam aidé du troisième venge son oncle, et après
avoir prêté un serment de sang, les deux jeunes hommes décident de
quitter le pays en empruntant une étrange route, la Contreterre.
Errant sur cette route, ils font bientôt la rencontre d'un
Seigneur-Sorcier qui leur annonce qu'un Oracle prévoit qu'ils
fassent partie d'une compagnie de sept élus qui doivent renverser le
roi considéré par les sorciers comme un usurpateur et les adoubent.
Un
postulat de départ plutôt courant qui semble annoncer une fantasy
somme toute plutôt classique. Après avoir mis en place le contexte
de l'histoire, présenté les deux protagonistes du début et nous
décrire brièvement le monde et fourni quelques bribes d'historique,
l'histoire prend une autre tournure. En effet après leurs rencontres
avec le Sorcier, nous deux jeunes amis vont errer à nouveau sur la
Contreterre qui va les conduire d'endroits aussi étranges
qu'insolites, aussi abracadabrants qu'improbables, où ils feront
d'étranges rencontres qui virent de la fantasy à l'horreur.
Une
première partie, où les descriptions et les introspections des deux
protagonistes prennent le pas sur l'action, jusqu'à leur rencontre
avec les cinq autres membres le rapport avec ces scènes et
l'intrigue principale semble des plus ténus. Le lecteur est peu
emballé par cette partie de l'histoire qui comporte de nombreuses
longueurs.
L'intrigue
principale ne démarre réellement qu'à la constitution complète
du groupe, après douze chapitres, le récit reprenant alors une
tournure plus habituelle du genre.
Dans
la deuxième partie, qui commence sans liaison avec la première,
c'est le deuxième chevalier que nous suivons plus particulièrement.
Malgré une place importante à la cour, il s'est enfui car il n'a
pas voulu assister au couronnement du roi prés-sentant quelque chose
de surnaturel. Nous le suivons dans son périple, l'auteur en profite
pour compléter son monde, la genèse de celui-ci une mythologie
s'ébauche, le passé nous est narré le plus souvent sous forme de
légendes.
Comme
dans la première partie le chevalier va de rencontre en rencontre,
moins horrifiques que dans la première partie mais tout de même
étranges. Chaque rencontre donnant l'occasion pour l'auteur une
nouvelle introspection sur le chevalier, ce qui lorsqu'il s'agit de
combats casse fortement la dynamique de lecture, déjà peu élevée,
et finit par agacer le lecteur qui n'a qu'une envie interrompre
définitivement la lecture de l'histoire fort décousue. En effet
l'auteur ne sembla pas suivre une quelconque logique.
Les
descriptions sont précises, bien détaillés... mêmes parfois trop.
Les combats sont de manière générale assez bien réglé et même
assez visuels, et bien que l'action soit très présente elle est
noyée dans les descriptions et autres longueurs. La magie bien que
présente dans la première partie, elle est omniprésente dans la
deuxième. Une magie basique liée aux quatre éléments mais aussi
parfois de facture nécromante.
En
dehors des passages des rencontres, plutôt indigestes, le style de
l'auteur se révélé plus facile à appréhender malgré quelques
phrases à la tournure ampoulée. Il est regrettable que quelques
coquilles viennent encore apporter une gêne supplémentaire à la
lecture au rythme déjà lent.
Au final, un récit
certes original mais il est plutôt difficile de suivre la logique de
l'auteur, le récit semble déstructuré, le lecteur n'arrive pas à
s'immerger dans l'univers de l'auteur et n'a qu'une hâte celle
d'atteindre la dernière page tant le récit lui semble pesant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire