vendredi 18 novembre 2016

L'énigme du Maîtreya, David Zindell


Lecture dans le cadre du challenge :



Valashu doit découvrir au plus vite les pouvoirs que recèle la Pierre de Lumière. Morjin, l'ange déchu, est prêt à tout pour mettre la main sur cette relique magique et détruire les Neuf Royaumes. Du Désert Rouge à la Mer Alonienne, Val et ses compagnons de quête traversent de nouveau des terres dangereuses à la recherche du Maîtreya dont parle la prophétesse Kasandra. Mais beaucoup pensent qu'il s'agit de Valashu lui-même. Quelle que soit la résolution de l'énigme, elle se fera dans le sang d'un innocent comme l'annonce la Prophétie...


Au tome précédent l'on avait quitté le groupe alors qu'ils se trouvaient sur l'île des Lokilani à la recherche de la Gelstei du Savoir. C'est donc à leur retour de l'île qu'on les retrouve logiquement puisque le tome à été dans sa version française coupé en deux parties.

Da,s la première partie on suit les protagonistes en route vers l'Alonie accompagnés par les Gardien de la Pierre. Hormis une attaque, un peu trop rapidement traitée, il ne se passe pas grand chose dans cette première partie de l'opus si ce n'est la rencontre avec le peuple Sarni. L'auteur nous fait donc découvrir un peu plus son monde géographiquement et son univers avec les us et coutumes du peuple de la mère d'Atara.

L'on découvre un peu plus le passé de la terre d'Ea et de l'univers dans son ensemble car Maître Juwain continue a expliciter les Âges. Une genèse des mondes comme l'on l'a déjà fait remarqué dans un précédent avis n'est pas sans rappeler Tolkien.

L'action n'arrivera qu'en dernière partie de ce tome avec une grande bataille qui opposera les troupes de Morjin aux Valari de Mesh. Si malgré un nombre largement supérieur, les troupes adverses sont défaites grâce à Valashu, un peu trop survitaminé, le récit prend une nouvelle tournure avec le dénouement qui soit dit ne présente pas vraiment de réelle surprise.

Côté personnages , ils n’évoluent pas tout comme dans le tome précédent, les gentils sont bien gentils, les méchants bien méchants, et si dans les tomes précédents l'auteur avait tenté de se départir de ce côté manichéen, il n'en est malheureusement rien dans ce présent tome.

Le récit s'enlise quelque peu, seul le dénouement apporte une nouvelle orientation, mais l'on pré-sent clairement que l'auteur va reprendre la même schématique pour les tomes à venir, et l'on ne s'attend pas à avoir quelque chose de vraiment novateur dans cette suite. C'est malheureusement trop souvent le cas dans les séries où les tomes sont trop nombreux, et le lecteur ne peut que s'attendre à la suite du grand méchant. Sept tomes c'était peu être un peu trop.

Au final ce tome et le précédent n'apporte vraiment rien de bien neuf à l'histoire. C'est clairement deux tomes de transition qui ne sont là que pour diluer le récit de manière que l'histoire soit rentable pour l'auteur. Malgré de nombreuses longueurs, l'histoire reste agréable à lires, mais on n'échappe toutefois pas aux sempiternels atermoiements des personnages sur leur sort. 




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