vendredi 11 décembre 2015

Les sentes de la gloire, Mike Barisan



De sombres présages s'annoncent... Les terres d'Aria, et en particulier la Düllghanie, sont en danger. Il est temps pour le Djar Salarán de faire ses preuves. Lui qui est né Düllghan. Lui qui est né guerrier. Lui qui n'a qu'un seul désir, se battre. C'est maintenant, aux prémices d'une guerre terrible, qu'il va devoir affronter ses doutes et ses peurs...

Découvrez l'histoire de cet homme... L'homme qui a marqué l'esprit de tous par sa force, son courage et sa dévotion. Celui que l'on nomme encore dans les légendes Düllghanes, « le guerrier du lac »...


Dans un court prologue, en deux parties et un peu à la manière d'un conte de fées, l'auteur nous présente son héros qui veut devenir le plus grand guerrier de son peuple, mais également en deuxième partie le contexte géopolitique dans lequel va évoluer celui-ci. La toile de fond se révèle classique avec une guerre qui vient de se déclencher entre états voisin.

C'est dans ce climat que notre héros est mandaté par son roi, pour reconduire sain et sauf l'ambassadeur d'un pays du sud, suite à l'assassinat d'une princesse du même pays. Mais la mission ne va pas se dérouler dans les meilleures auspices, une attaque va décimer ses troupes.
Le seul survivant du groupe qui l'accompagne l'incite à rechercher les responsables de ce désastre et vérifier si l'ambassadeur est encore en vie.

Une intrigue qui se dessine après quelques chapitres et qui s'avère également basique, puisqu'elle consiste pour le héros à venger la mort de ses hommes.

Tout dans ce roman s'avère classique, a l'instar de l'univers qui malgré qu'il soit mâtiné d'une touche asiatique rappelant les mongols, nous entraîne dans un monde où l'on rencontre des elfes, où l'on entend parler de nains, de dragons... Donc rien d'original à un détail prés, l'auteur nous gratifie d'une race de demi-elfe encore inédite dans le genre. Si les descriptions sont bien dosées, ni trop longues ni trop courtes, et permettent aux lecteurs de s'imprégner de l'univers de l'auteur, le court roman ne permet pas de s'y immerger totalement.

L'action qu démarre très rapidement entraîne le lecteur dans une fantasy épique : l'auteur a nettement misé sur la dynamique du récit plutôt que sur ce qui entoure celui-ci.


Autant dans son comportement, ses action, que dans sa psychologie, le héros à un petit côté manichéen qui colle parfaitement à ce que l'on attend d'un personnage d'héroïc-fantasy. Cette petite pointe de manichéisme fait bien ressortir le côté barbare du personnage, ce qui est conforme à nos attentes pour ce sous-genre de la fantasy. Les personnages secondaires sont peu développés psychologiquement comme il est de règle dans une héroïc-fantasy de deuxième génération, leurs rôles étant en effet de mettre en valeur le personnages principal.

Le style de l'auteur, direct, incisif, les chapitres sont courts et le vocabulaire simple mais pas simpliste. Un style qui coïncide parfaitement avec l'histoire.

Le final, quelque peu surprenant pour le genre, à savoir que le héros ne figurera à la place qu'il désirait qu'à titre posthume, est tout à fait adapté à ce court roman.

En résumé l'on se retrouve dans un excellent récit nettement orienté sur le combat qui n'est pas sans rappeler ceux du regretté Gemmell.







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