Romano Valdez, jeune violoniste à l'opéra, est retrouvé mort dans la boue d'un chantier du centre-ville de Marseille. Décapité. Pour le commandant De Palma, alias le Baron, cet acte odieux va au-delà du simple homicide. Car le mode opératoire est exactement le même que dans l'affaire Laurence Monello, une jeune fille décapitée... vingt-cinq ans plus tôt. De Palma avait arrêté un homme, Sylvain Moretti, surnommé " l'Éboueur ". Moretti avait été jugé, condamné à mort et guillotiné dans la cour de la prison des Baumettes. Exécution à laquelle le Baron avait assisté. Cette affaire aurait fini dans les oubliettes de la chronique judiciaire si un livre à succès n'avait pas disculpé l'Éboueur quelques années plus tard. Le Baron aurait-il envoyé un innocent à la mort ?
Un corps découpé en morceaux enveloppés dans des sacs en plastique est découvert sur un chantier du centre de Marseille.
Le commandant De Palma arrive sur place et désigne à la police scientifique une poubelle proche. On y découvre la tête de la victime emballée dans des sacs de supermarché.
Un crime en tous points identique à celui commis vingt cinq ans plus tôt par Moretti dit L’Éboueur condamné à mort et exécute. De Palma aurait-il à l'époque commis des erreurs ?
L'enquête se traîne en longueur, sans qu'aucun indice ayant un rapport avec le dénouement ne soit livré aux lecteurs. Il faut attendre les derniers chapitres pour qu'ils apparaissent de manière indirecte bien que l'enquêteur principal a en amont des soupçons quand au meurtrier.
Un récit linéaire sans de véritable rebondissement.
Le personnage principal est moins mis en évidence et paraît plus lisse que dans les deux précédents opus de la série.
Malgré l’absence de rebondissement la lecture est aisée et la dynamique de lecture s'avère assez bonne.
Un troisième titre bien en deçà de deux précédents qualitativement parlant.
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