Une nuit de juin 1819, à Abisko en Laponie suédoise, une femme habillée de blanc est assassinée par une mystérieuse confrérie lors d'un rituel macabre. Deux cents ans plus tard, près de Malmö, la jeune Kristina, désœuvrée et solitaire, est retrouvée morte dans un lac, un symbole étrange gravé dans la peau. L'inspecteur Anders Falk de la brigade criminelle de Simrishamn est chargé de l'affaire. Mais les indices manquent et Sarah, l'amie de sa fille, disparait à son tour. Qu'est-elle devenue ? Qui est cette mystérieuse généalogiste qui enquête autour des origines de Kristina ? Que signifie ce symbole en forme de flèche inversée taillé dans les chairs de la victime ? Quel secret cache la nouvelle collègue d'Anders qui l'épaule dans l'enquête ? Dans sa traque du meurtrier, tout le ramène sans cesse à un hôpital psychiatrique où les deux jeunes femmes avaient séjourné...
Le récit s'ouvre sur un prologue où en 1819 une femme est poursuivie par des hommes et des chiens. Elle se réfugie dans l'église où elle est poignardée par le pasteur.
Une jeune femme portés disparue est retrouvée vêtue d'une robe blanche qui ne lui appartient pas. Elle a été poignardée avant d'être jetée dans un lac. Sur son corps gravée au couteau un symbole viking.
L'enquête complexe est bien maîtrisée avec des indices menant à de fausses pistes qui n’égarent pas le lecteur qui grâce au titre identifie le tueur dés sa première apparition dans un contexte autres que les meurtres. Ce qui bien entendu fait quelque peu baisser le suspense.
L’enquête est une fois de plus menée par un inspecteur divorcé et alcoolique, dont la fille est hospitalisée dans le même hôpital psychiatrique que les victimes. Il est secondé par une nouvelle coéquipière elle aussi marquée par le passé et ad-dicte aux médicaments. Deux personnages avec lesquels ont a beaucoup de mal a entrer en symbiose.
Si les légendes nordiques sont évoquées c'est surtout les addictions des personnages qui occupent le second plan pesant quelque peu sur la lecture.
Un thriller bien construit malgré les quelques défauts relevés ci-dessus.
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