Southampton, quartier rouge. Le corps d'un homme est découvert. Atrocement mutilé, le cœur arraché. Peu de temps après, un colis est déposé au domicile de la victime. Sur un écrin de journaux, repose... son cœur. Bientôt, un autre corps est retrouvé. Même mise en scène macabre. La peur s'empare de la ville. Pain bénit pour les tabloïds, le tueur en série est bientôt comparé à Jack l'Éventreur. Pourtant, ce ne sont pas les prostituées qui sont visées mais leurs clients. Les victimes, des hommes en apparence bien sous tout rapport, fréquentaient tous en secret les bas-fonds de la ville. Le commandant Helen Grace est chargée de l'enquête. Le tueur est déchaîné. À elle de l'arrêter avant qu'il ne frappe de nouveau.
Alors que le corps d'une prostituée est découvert dans le coffre d'une voiture abandonnée, la commandant Grace voit d'un mauvais œil le retour d'une capitaine après une longue période d'arrêt suite à sa détention par la meurtrière lors de leur précédente enquête il y a plus d'un an.
Le cadavre d'un homme est découvert dans une maison abandonnée fréquentée par les prostituées et les junkies. L'homme d'une cinquantaine d'années a eu le torse ouvert et le cœur prélevé. Le cœur de la victime est déposé dans un carton sur le seuil de sa maison et c'est son épouse qui le réceptionne.
Alors que l'enquête peine à démarrer faute d'indices, une deuxième victime est retrouvée dans les même circonstances dans un terrai vague, le cœur a été envoyé à son employeur.
Malgré cette deuxième victime l'équipe tourne en rond et s'oriente tout de fois vers une prostituée que fréquentait les deux hommes.
La commandant doit composer avec la mauvaise ambiance qui règne au commissariat notamment du fait que sa nouvelle cheffe veut l'écarter du groupe. De plus son adjoint, un capitaine en qui elle a toute confiance commet une grave erreur et est contraint de démissionner. Des faits qui occupent trop de place comme la vie personnelle du personnage central au détriment de l'enquête.
Malgré une écriture fluide et un rythme soutenu ce policier plutôt classique a du mal à convaincre pleinement le lecteur.
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