mercredi 2 juin 2021

Main de fer de Antoine Defives

 


Lorsqu’une étrange relique se trouve fixée à jamais à son bras, lui octroyant une force colossale, Julius se voit destiné à sauver le monde de la guerre contre les zarkos. Le garçon de ferme devenu chevalier partira alors pour un long périple, afin de reformer l’épée légendaire capable de vaincre le maléfique Onyx...
Faite de rencontres insoupçonnées, d’épreuves dangereuses et de combats épiques, l’aventure du jeune homme ne s’avère pas de tout repos !




Le récit démarre très fort avec un premier chapitre qui nous décrit une bataille qui oppose les Zarkos aux différentes races humaines. Une bataille bien orchestrée mais qui pour une durée de quatre aurait pu être un peu plus développée. Une bataille durant laquelle Onyx le chef des démons perd l'une de ses mains de fer, un artefact qui lui conférait une quasi-invincibilité.


Mais stupeur dés le deuxième chapitre l'on sombre dans une histoire simpliste où l'on suit un garçon de ferme qui va participer à un tournoi pour pré-adolescent qui doit permettre au vainqueur de devenir chevalier.


La première intrigue va se révéler des plus classiques avec la sempiternelle lutte du Bien contre le Mal. Il en sera de même des intrigues secondaires où l'auteur va reprendre tous les ingrédients du genre : combattre un grand méchant, partir dans une quête pour trouver des objets qui vont conférer à une épée des pouvoirs extraordinaires selon une légende,... Mais en faire plus ne veut pas dire que cela est gage de qualité et on va s'en apercevoir tout au long du roman qui va se révéler linéaire et insipide.


L'univers va lui aussi d'entré choquer le lecteur habitué du genre. En effet, aucun indice dans le récit permettant d'affirmer que l'on est dans un monde rétrograde, l'on peut se permettre d'en conclure que l'on est dans un univers médiéviste classique. Classique ! Pas si classique en fait puisque que pendant sa formation le futur chevalier prend des douches d'eau chaude dans une salle de bain et déjeune de viennoiseries. Des anachronismes inadmissible qui permettent d'affirmer que l'auteur ne s'est pas du tout documenter sur l'époque et qu'il n'a pas du lire beaucoup de romans du genre.


Le reste du récit est à la hauteur des premiers chapitres : simpliste !!! Et s'est avec beaucoup de mal que l'on parvient à terminer ce roman, si l'on peut l'appeler ainsi.


L'auteur avec son personnage a tenter e nous plonger dans une héroïc-fantasy mais sans parvenir à atteindre son but. On est complètement à l'opposé des écrits de David Gemmell il faut le constater c'est un échec sur toute la ligne.


On a beaucoup de mal à comprendre comment un tel roman a pu être publié. C'est se moquer des lecteurs et les prendre pour des benêts avec un tel prix de vente. Et dire que des auteurs sérieux ne parviennent pas à se faire éditer !!!






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