Accusée
d’un crime de sorcellerie dans le royaume de Vallen où le
surnaturel est proscrit, Élisabeth Grimm essaie d’échapper aux
griffes du souverain. Accompagnée de Colin, un enchanteur en fuite,
elle tente de se rendre dans le royaume d’Endrys où la magie est
librement utilisée.
Élisabeth y fait alors une rencontre qui va enfin donner un sens à son existence et lui offrir un destin plus grand qu’elle ne l’imagine
Élisabeth y fait alors une rencontre qui va enfin donner un sens à son existence et lui offrir un destin plus grand qu’elle ne l’imagine
Le
roman s'ouvre sur la poursuite d'une jeune fille par les soldats du
roi de Vallen. Rattrapée et accusée de pratiquer la magie et
d'avoir incendié un village, elle est jetée dans un cachot en
attente d'être brûlée vive sur un bûcher. La reine la sachant
innocente, par l'intermédiaire de la jeune prescience Anna, la fait
évader et pour la guider lui adjoint Colin, un Enchanteur. Tous les
deux prennent le chemin du royaume d'Endrys, un pays où l'on peut
pratiquer la magie.
Avec
pour toile de fond un pays où la magie est proscrite et un grand
méchant qui veut s'emparer des territoires magiques, on ne peut pas
dire que cette fantasy fasse preuve d'originalité. Tout comme le
fait que la jeune fille qui va se découvrir un frère jumeau et donc
des origines quelle ne connaissait. Une fantasy des plus basiques.
La
majeure partie de l'histoire est consacrée aux réflexions de la
jeune fille et ses atermoiements sur la dure vie qu'elle a eu devant
être en permanence en fuite. Il ne se dégage pas à proprement
parler d'intrigue, si ce n'est la mise en place de cristaux magiques
censé protéger les pays magiques des hommes en armes qui voudraient
y pénétrer. Un peu simpliste comme fil conducteur.
Des
origines non humaines de la
jeune fille et de son jumeau, l'auteure ne nous apprend rien et c'est
la seule chose qui aurait pu avoir de l'intérêt pour le lecteur.
L'univers
de l'auteure est en soit peu développé, certes les noms des
royaumes sont évoqués brièvement, l'on ne découvre que les palais
des deux royaumes de Vallen et d'Endrys. Et lorsque essaye de
développer un peu celui-ci, c'est généralement pour sortir des
âneries. Certes on est d'un roman qui prote sur l'imaginaire mais il
y a tout de même un minimum de bases à connaître : les
Enchanteurs ne font pas de potions pour guérir, il faudrait se
renseigner ce sont les Apothicaires qui le font, les druides et les
chamanes ne sont pas des peuples mais des entités au sein de
peuples : avant d'écrire il faudrait peut être se documenter
un minimum. L'auteur situe son récit, au vu de son panthéon
Nordique, mais après avoir cité Odin et Freyja, elle nous cite
Aradia comme déesse de la magie, or celle-ci est à rattacher au
folklore italien : les incohérences s'accumulent. L'auteure
confond également Gobelins et Farfadets avant de commencer à écrire
de la fatnasy elle aurait du lire quelques classiques du genre.
Quand au reste de l'univers, avec des trolls, des centaures, des
fées, il est on ne peut plus classique. Quand au fées liées aux
couleurs en fonction de leurs capacités est totalement puéril et
réserve le récit à des pré-adolescents acnéiques. Les
descriptions sont bien dosées, notamment en ce qui concerne les
entraînements entre les deux jumeaux, mais l'auteure se focalise
trop sur son héroïne au détriment de ce qui l'entoure.
Dés
le début du récit la jeune fille ne fait que gémir sur son sort,
elle est imbue de sa personne, arrogante, malpolie, considère son
compagnon de fuite comme un imbécile,... Elle ne présente aucun
intérêt, on se croirait dans une cour de collège, voire de
primaire... Les autres personnages sont peu fouillés et l'on n'a la
nette impression qu'ils ne sont présents que pour servir faire
valoir à l'infecte héroïne. La jeune fille occupe en permanence le
devant de scène ce qui est fort dommage.
Avec
les introspections de la jeune fille on a l'impression que le style
est empesé du fait du manque avéré d’action : on est obligé
de faire une pause entre chaque chapitres pour pouvoir soufflé tant
la dynamique de lecture est lente et l'écriture de l'auteur est trop
simple voire simpliste. Déjà le fond est inintéressant mais
l'agacement du lecteur ne fait que se renforcer avec les innombrables
coquilles qui émaillent le roman. C'est un peu un marque de fabrique
de la maison d'édition fort coutumière du fait.
Au
final, le seul point positif du roman, c'est la fin on est soulagé
qu'il n'y ait pas plus de pages !
1 commentaire:
C'est dommage qu'il ait l'air si peu intéressant, parce que rien que le titre m'intriguait beaucoup. Tant pis, vu ce que tu en dis, j'ai bien peur de m'ennuyer.
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