Lecture dans le cadre du challenge :
Valashu
Elahad, le fils du roi de Mesh, poursuit sa quête de la Pierre de
Lumière sur les terres de Morjin, l'ennemi de ses ancêtres et de
tous les peuples des Neuf Royaumes. Or les pouvoirs de Morjin sont
immenses car celui-ci peut apparaître sous la forme qu'il aura
choisie. L'épée magique Alkaladur et le don d'empathie du jeune
Valashu seront-ils suffisants pour affronter un tel sorcier ? Au cœur
des Montagnes Blanches, le prince et ses compagnons vont découvrir
un monde de ténèbres auquel rien ne les préparait.
On
retrouve les sept aventuriers pratiquement où on les avaient laissés
au tome précédent. C'est à dire lors de la remise de l’Épée
d'Argent par les prêtresse de l’Île aux Cygnes. C'est donc sur le
bateau qui les ramènent vers le continent que nous reprenons contact
avec eux.
L'intrigue
ne change pas du tome précédent puisqu’ils sont toujours à la
recherche de la Gelstei d'Or, la coupe sacrée qui doit leur
permettre de sauver le monde en empêchant le Seigneur des Mensonges
d'avoir la mainmise sur tous les territoires. Donc pas de changement
dans le synopsis de l'histoire puisque cette suite va les mener
d'indices en indices vers la Pierre de Lumière.
Un
récit qui en plus de la coupe sacrée, avec cette fois-ci une épée
magique, qui n'est pas sans rappeler Excalibur. Une histoire tout ce
qu'il y a de plus classique, calquée sur le Cycle d'Arthur et les
Chevaliers de la Table Ronde. Mais aussi sur le Seigneur des Anneaux
et La Roue du Temps avec ces références aux Âges, qui se révèlent
au fil du récit un peu trop présentes.
Comme
au tome précédent c'est de péripéties en retournements de
situations que l'on va suivre nos héros, l'auteur en profite pour
développer son univers en nous faisant découvrir de nouvelles
contrées et de nouvelles ethnies. Les descriptions sont bien dosées,
juste ce qu'il faut pour que l'on puisse s'immerger dans l'univers de
l'auteur. Ce qui était déjà le point fort de l'auteur au tome
précédent, prend encore de l'ampleur et le lecteur a de plus en
plus l'envie de découvrir de nouvelles choses. En effet, l'auteur ne
se cantonne pas, comme c'est souvent le cas, à l'univers médiéviste,
il intègre des éléments qui se rapportent à des civilisations
plus anciennes.
Plus
l'on se rapproche du but plus le récit gagne en intensité,
toutefois on aurait aimé que les combats soient un peu plus
approfondis. Certes le récit se veut moins descriptif, et se veut
plus dans l'action, l'auteur n'hésitant pas à en faire baver à ses
protagonistes. Mais comme signalé juste avant le côté épique
devrait être plus soignée. Le récit étant vu par les yeux du
protagoniste principal, l'auteur en profite pour développer les
états d'âmes de ses personnages notamment par la prescience que
l'épée confère au Valari. Suite à la confrontation avec l'un des
alliés de Morjir l'un deux sept meurt, mais l'auteur a vite fait de
le remplacer et bien entendu celui-ci dispose de la Gelstei qui leur
manquait. Les personnages sont certes attachants, mais parfois ils se
tirent trop facilement de situations critiques et cela a une
incidence sur l'empathie qui nous lie à eux. Toutefois l'auteur n' a
pas réussi totalement à s'affranchir complètement des stéréotypes.
Malgré
parfois des passages un peu longs, la plume de l'auteur est plutôt
fluide et le style assez simple permettent une bonne dynamique de
lecture. Quand au final il nous laisse présager pour le tome suivant
une nouvelle intrigue, ce qui donne irrésistiblement l'envie de
poursuite la lecture du cycle.
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