mercredi 27 avril 2016

L'épée d'argent, David Zindell


Lecture dans le cadre du challenge :


Valashu Elahad, le fils du roi de Mesh, poursuit sa quête de la Pierre de Lumière sur les terres de Morjin, l'ennemi de ses ancêtres et de tous les peuples des Neuf Royaumes. Or les pouvoirs de Morjin sont immenses car celui-ci peut apparaître sous la forme qu'il aura choisie. L'épée magique Alkaladur et le don d'empathie du jeune Valashu seront-ils suffisants pour affronter un tel sorcier ? Au cœur des Montagnes Blanches, le prince et ses compagnons vont découvrir un monde de ténèbres auquel rien ne les préparait.


On retrouve les sept aventuriers pratiquement où on les avaient laissés au tome précédent. C'est à dire lors de la remise de l’Épée d'Argent par les prêtresse de l’Île aux Cygnes. C'est donc sur le bateau qui les ramènent vers le continent que nous reprenons contact avec eux.

L'intrigue ne change pas du tome précédent puisqu’ils sont toujours à la recherche de la Gelstei d'Or, la coupe sacrée qui doit leur permettre de sauver le monde en empêchant le Seigneur des Mensonges d'avoir la mainmise sur tous les territoires. Donc pas de changement dans le synopsis de l'histoire puisque cette suite va les mener d'indices en indices vers la Pierre de Lumière.

Un récit qui en plus de la coupe sacrée, avec cette fois-ci une épée magique, qui n'est pas sans rappeler Excalibur. Une histoire tout ce qu'il y a de plus classique, calquée sur le Cycle d'Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde. Mais aussi sur le Seigneur des Anneaux et La Roue du Temps avec ces références aux Âges, qui se révèlent au fil du récit un peu trop présentes.

Comme au tome précédent c'est de péripéties en retournements de situations que l'on va suivre nos héros, l'auteur en profite pour développer son univers en nous faisant découvrir de nouvelles contrées et de nouvelles ethnies. Les descriptions sont bien dosées, juste ce qu'il faut pour que l'on puisse s'immerger dans l'univers de l'auteur. Ce qui était déjà le point fort de l'auteur au tome précédent, prend encore de l'ampleur et le lecteur a de plus en plus l'envie de découvrir de nouvelles choses. En effet, l'auteur ne se cantonne pas, comme c'est souvent le cas, à l'univers médiéviste, il intègre des éléments qui se rapportent à des civilisations plus anciennes.

Plus l'on se rapproche du but plus le récit gagne en intensité, toutefois on aurait aimé que les combats soient un peu plus approfondis. Certes le récit se veut moins descriptif, et se veut plus dans l'action, l'auteur n'hésitant pas à en faire baver à ses protagonistes. Mais comme signalé juste avant le côté épique devrait être plus soignée. Le récit étant vu par les yeux du protagoniste principal, l'auteur en profite pour développer les états d'âmes de ses personnages notamment par la prescience que l'épée confère au Valari. Suite à la confrontation avec l'un des alliés de Morjir l'un deux sept meurt, mais l'auteur a vite fait de le remplacer et bien entendu celui-ci dispose de la Gelstei qui leur manquait. Les personnages sont certes attachants, mais parfois ils se tirent trop facilement de situations critiques et cela a une incidence sur l'empathie qui nous lie à eux. Toutefois l'auteur n' a pas réussi totalement à s'affranchir complètement des stéréotypes.

Malgré parfois des passages un peu longs, la plume de l'auteur est plutôt fluide et le style assez simple permettent une bonne dynamique de lecture. Quand au final il nous laisse présager pour le tome suivant une nouvelle intrigue, ce qui donne irrésistiblement l'envie de poursuite la lecture du cycle.








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