De
sombres présages s'annoncent... Les terres d'Aria, et en particulier
la Düllghanie, sont en danger. Il est temps pour le Djar Salarán de
faire ses preuves. Lui qui est né Düllghan. Lui qui est né
guerrier. Lui qui n'a qu'un seul désir, se battre. C'est maintenant,
aux prémices d'une guerre terrible, qu'il va devoir affronter ses
doutes et ses peurs...
Découvrez
l'histoire de cet homme... L'homme qui a marqué l'esprit de tous par
sa force, son courage et sa dévotion. Celui que l'on nomme encore
dans les légendes Düllghanes, « le guerrier du lac »...
Dans
un court prologue, en deux parties et un peu à la manière d'un
conte de fées, l'auteur nous présente son héros qui veut devenir
le plus grand guerrier de son peuple, mais également en deuxième
partie le contexte géopolitique dans lequel va évoluer celui-ci. La
toile de fond se révèle classique avec une guerre qui vient de se
déclencher entre états voisin.
C'est
dans ce climat que notre héros est mandaté par son roi, pour
reconduire sain et sauf l'ambassadeur d'un pays du sud, suite à
l'assassinat d'une princesse du même pays. Mais la mission ne va pas
se dérouler dans les meilleures auspices, une attaque va décimer
ses troupes.
Le
seul survivant du groupe qui l'accompagne l'incite à rechercher les
responsables de ce désastre et vérifier si l'ambassadeur est encore
en vie.
Une
intrigue qui se dessine après quelques chapitres et qui s'avère
également basique, puisqu'elle consiste pour le héros à venger la
mort de ses hommes.
Tout
dans ce roman s'avère classique, a l'instar de l'univers qui
malgré qu'il soit mâtiné d'une touche asiatique rappelant les
mongols, nous entraîne dans un monde où l'on rencontre des elfes,
où l'on entend parler de nains, de dragons... Donc rien d'original à
un détail prés, l'auteur nous gratifie d'une race de demi-elfe
encore inédite dans le genre. Si les descriptions sont bien dosées,
ni trop longues ni trop courtes, et permettent aux lecteurs de
s'imprégner de l'univers de l'auteur, le court roman ne permet pas
de s'y immerger totalement.
L'action
qu démarre très rapidement entraîne le lecteur dans une fantasy
épique : l'auteur a nettement misé sur la dynamique du récit
plutôt que sur ce qui entoure celui-ci.
Autant
dans son comportement, ses action, que dans sa psychologie, le héros
à un petit côté manichéen qui colle parfaitement à ce que l'on
attend d'un personnage d'héroïc-fantasy. Cette petite pointe de
manichéisme fait bien ressortir le côté barbare du personnage, ce
qui est conforme à nos attentes pour ce sous-genre de la fantasy.
Les personnages secondaires sont peu développés psychologiquement
comme il est de règle dans une héroïc-fantasy de deuxième
génération, leurs rôles étant en effet de mettre en valeur le
personnages principal.
Le
style de l'auteur, direct, incisif, les chapitres sont courts et le
vocabulaire simple mais pas simpliste. Un style qui coïncide
parfaitement avec l'histoire.
Le
final, quelque peu surprenant pour le genre, à savoir que le héros
ne figurera à la place qu'il désirait qu'à titre posthume, est
tout à fait adapté à ce court roman.
En
résumé l'on se retrouve dans un excellent récit nettement orienté
sur le combat qui n'est pas sans rappeler ceux du regretté Gemmell.
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