Lecture dans le cadre du challenge :
La
destinée appelle, ils ont répondu... Dans les étendues reculées
de la Tyrie, les dragons ancestraux se réveillent d'un sommeil
millénaire. Les peuples de Kryte font face à un péril effroyable
qui pourrait bien sonner leur glas. Des héros ont affronté les
serviteurs des dragons pour finalement se faire corrompre et
rejoindre les rangs ennemis. Des armées entières ont marché face
aux dragons pour être balayées irrémédiablement ! Les nains
sacrifièrent leur nation entière pour vaincre un seul champion des
dragons. Le temps des mortels pourrait bien toucher à sa fin. Alors
que les peuples de Tyrie restent désunis, six héros joignent leur
destinée pour combattre au nom de tous ensemble, ils vont devenir
les Fils du Destin. Ensemble, ils répondront à l'appel. Mais cela
suffira-t-il ?
Le
Lien de la Destinée est la deuxième novellisation à s'inscrire
dans l'univers du CMORPG Guildwars.
Ce
deuxième opus s'inscrit chronologiquement à la fin de la première
époque du jeu Guildwars 1 et plus précisément en 1319.
Bien
que nous ayons changé d'auteur, à l'instar du premier tome Les
Fantômes d'Ascalon, le récit débute de la même manière hors du
fil rouge principal par la présentation individuelle des
protagonistes principaux du récit principal. Une manière qui à
l'avantage de permettre au lecteur de s'imprégner sommairement de la
psychologie des futurs héros mais qui a aussi le désavantage de
s'inscrire dans un processus de scénario de JdR, on a nettement
l'impression que l'auteur se sente obliger de construire la fiche de
chacun de ses personnages avant de débuter le récit. Cette façon
de procéder, malgré qu'il y ait de l'action, crée inévitablement
des longueurs quelques peu rébarbatives pour le lecteur.
Durant
les cent premières pages deux récits s'entrecroisent, s'alternant
au fil des chapitres ; avec pour seul fil rouge la menace que
les dragons ancestraux font peser sur les différentes ethnies
peuplant l'univers de Guildwars. Avec la deuxième partie du roman
commence réellement le récit sur un postulat des plus simples, à
savoir anéantir le Rejeton du Dragon qui menace le territoire des
norns. Si ce deuxième opus permet de mieux percevoir les différentes
races et leur psychologie, toutes ne sont pas logées à la même
enseigne certaines, une fois de plus, ne sont pas travaillées en
profondeur. Au final la première partie crée des longueurs qui ne
sont pas nécessaires au récit principal et de ce fait elles
ralentissent la dynamique ceci malgré une action omniprésente.
Après
la lecture du premier opus, le lecteur non-adepte du jeu parvient
mieux à s'immerger dans l'univers de l'auteur, le fait de pénétrer
dans un cycle déjà débuté se fait moins ressentir.
Dans
la première partie du roman la plupart des combats ne sont que
survolés de ce fait peu visuels, ce qui génère chez le lecteur
l'impression que l'auteur a hâte d'en terminer ce qui s'avère
dommage pour le récit qui aurait gagné à comporter une centaine de
page en plus. Même si ceux-ci s'améliorent au fil des pages on
n'est bien loin du regretté maître en la matière David Gemmel.
Force est également de constater que les descriptions ressentent
aussi un peu le même problème bien que le ressenti soit moindre.
Tout comme avec
le premier on dirait qu'un synopsis a été imposé aux auteurs et
que ceux-ci ne devaient pas s'écarter de la ligne de conduite fixée
ce qui crée indéniablement un manque d'originalité.
La
lecture, comme dans le premier tome, s'effectue facilement par le
biais d'une écriture fluide, le vocabulaire quand à lui plus
recherche mais sans difficulté. La dynamique du récit est très
légèrement meilleure que dans le volume précédent du fait que
l'action y est plus soutenue. Un tome qui au final se veut
qualitativement un cran au-dessus. Il n'est pas nécessaire d'avoir
lu le tome un pour lire celui, même si la lecture de l'opus un
favorise l'immersion.
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