PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR
Qu’arrive-t-il
lorsqu’un homme réalise son rêve ? Perd-il toute raison d’avancer
? Ou bien au contraire utilise-t-il ce rêve comme source de courage
et d’inspiration le propulsant vers d’autres rêves, peut-être
plus grands encore ?
Ce sont là les
questions que se pose Glaide, adolescent de 17 ans discret et
philosophe, dont la seule raison de vivre est l’espoir qu’un jour
il réalisera son rêve : aller dans un Autre Monde… Un monde de
mystères, de batailles épiques et d’aventures.
C’est
pourquoi lorsqu’un jour un monstre de cauchemar apparait devant ses
yeux et s’en prend à ses amies Gwenn et Emily, il n’hésite pas
un instant à se jeter dans la mêlée avec à ses côtés son
éternel complice Jérémy, porté par la joie et l’excitation à
l’idée que ses prières aient été enfin entendues…
Un
vieil homme inconnu apprendra alors au groupe que le temps est venu
pour eux de se rendre sur Galadria : un autre monde où magie et
monstres règnent en maîtres. Les deux filles seraient des Maggs, ces
magiciennes blanches altruistes dont Galadria a tant besoin, et dont
la survie est assurée par des Protecteurs, rôle qui incombe aux
deux garçons.
Cependant à peine les
adolescents découvrent-ils cette nouvelle terre que leur guide perd
la vie, les laissant seuls et désemparés…
Annoncés
comme de simples Maggs et Protecteurs, les quatre amis découvriront
bien vite qu’ils sont attendus par les uns, et redoutés par les
autres. Tour à tour accueillis, protégés, puis traqués et
pourchassés, ils finiront par se douter que l’acharnement avec
lequel des ennemis qu’ils ne connaissent même pas cherchent à
tuer Glaide cache quelque chose.
Leur
aventure en quête de réponses va les amener à découvrir cette
terre si incroyable, ses habitants, ses villes, mais aussi les maux
qui l’accablent et leur rôle dans tout ceci.
Et
alors que ses compagnons cherchent désespérément un moyen de
rentrer chez eux, refusant des responsabilités trop lourdes qu’on
leur impose et fuyant une réalité trop dure, Glaide n’a plus
qu’une seule idée en tête : commencer sa nouvelle vie dans ce
qu’il appelait autrefois l’Autre Monde…

L'AUTEUR
David
Gay-Perret est né en 1989 à Annecy et a écrit les Chroniques de
Galadria de l'âge de 13 ans à 20 ans qui transcrivent l'idéal du
jeune homme de vivre sur un Autre-Monde. Motivé par la parution de
La Prophétie des Pierres de Flavia Bujor, il voulait lui aussi être
un très jeune auteur publié.
Avec
au début pour toile de fond quatre adolescents projetés dans un
autre monde et à une autre époque, l'auteur nous confronte à une
fantasy qui semblerait largement inspirée des Chroniques de Tornor
ou plus simplement de Narnia. En nous offrant une base moult fois
exploitée dans le genre ces Chroniques de Galadria n'apportent pas
de matière innovante à la fantasy.
Si
tout comme la toile de fond introductive à ces chroniques l'intrigue
est des plus simples – la lutte du Bien contre le Mal avec l'un des
personnages qui s'avérera l'élu qui doit sauver le monde -,
l'univers que l'auteur développe dans cette première partie de son
œuvre s'avère plutôt intéressant et assez inhabituel en fantasy.
Un univers médiéval de type oriental, rappelant le japon de cette
époque, agrémenté de touches occidentales. Comme dans tout premier
tome, essentiellement introductif, l'auteur s'attache à nous
dépeindre le contexte, les personnages et son monde tant
géographiquement qu'historiquement, on peut regretter l'absence
d'une carte qui aurait permis au lecteur de mieux se situer dans cet
univers.
Si
l'introduction, l'intrigue, l'univers de ce roman s'avèrent plutôt
basique, il n'en est pas de même de la magie employée omniprésente
dans ce récit qui est de facture plus innovante notamment par
l'emploi des éorens. Les touches descriptives sont très bien
rendues et le lecteur pourrait presque voir les paysages défiler
sous ses yeux. L'auteur, dans ce premier opus, s'attache tout
particulièrement à la manière de penser du personnage principal
permettant au lecteur de découvrir sa force, ses doutes et, de
s'identifier à lui. L'accent est donc mis sur le ressenti des
personnages plutôt que sur l'action, qui est peu présente pour ne
pas dire quasiment absente. L'auteur alterne les passages
descriptives avec le dialogues permettant à la dynamique du récit
de mieux s'imposer malgré l'absence d'action.
Si
l'histoire que développe est plutôt convaincante et addictive, le
lectorat pourra toutefois reprocher au prosateur la trop grande
facilité à laquelle les protagonistes font usage des armes et de la
magie dès le début de leur incursion dans ce royaume, alors que peu
de temps auparavant ils en ignoraient tout. Cette facilité démontre
que l'auteur n'a pas relu sa copie et à tout simplement garder les
mots couchés sur le papier lors de sa jeune adolescence sans les
remanier. Cette manière de procéder et les erreurs orthographiques
peuvent éventuellement rebuter le lecteur.
Le
vocabulaire, hormis les références aux armes orientales est simple
sans être simpliste et le style est composé de phrases, en général
courtes, qui favorisent la dynamique. De par l'emploi de phrases
courtes et, en alternant descriptions et dialogues, ceci malgré une
absence d'action, l'auteur parvient à captiver l'attention constante
de son lectorat.
Avec
ses Chroniques de Galadria, l'auteur entraîne son lectorat dans un
cycle comprenant six volumes. A la lecture de ce premier opus mettant
l'accent sur la manière de penser et de percevoir notre vie, le
lecteur a envie de poursuivre plus loin ses aventures en Galadria
tout en espérant que l'action soit plus présente et plus
diversifiée dans les tomes qui suivent.