Tu
n’es pas une fille Rosa, tu es un miracle. Fernest se pencha et
cueillit une petite fleur qu’il lui glissa dans les cheveux.
- Pourquoi m’aimes-tu?
- Je t’aime… parce que tu en as besoin.
- Ce n’est pas une raison.
- Alors je t’aime parce que j’en ai besoin.
Rosa essaya de voir les voyageurs en contrebas. Ils étaient trop loin, et dissimulés par le relief. Elle ferma les yeux et sentit leur présence, leurs émotions, leurs douleurs et leurs peines. Elle s’écarta pour regarder Fernest, puis elle détourna le regard comme pour se mesurer au glacier, colossal nuage pétrifié sur le flanc de la crête. Elle resta ainsi longuement avant de reprendre la parole.
- On ne m’a jamais aimée, Fernest.
- Pourquoi m’aimes-tu?
- Je t’aime… parce que tu en as besoin.
- Ce n’est pas une raison.
- Alors je t’aime parce que j’en ai besoin.
Rosa essaya de voir les voyageurs en contrebas. Ils étaient trop loin, et dissimulés par le relief. Elle ferma les yeux et sentit leur présence, leurs émotions, leurs douleurs et leurs peines. Elle s’écarta pour regarder Fernest, puis elle détourna le regard comme pour se mesurer au glacier, colossal nuage pétrifié sur le flanc de la crête. Elle resta ainsi longuement avant de reprendre la parole.
- On ne m’a jamais aimée, Fernest.
Nous
voilà de retour dans l’univers des Sept Royaumes créé par Régis
Goddyn, l'histoire se poursuit et
l'intrigue se développe sur plusieurs fronts : on alterne les
chapitres sur Orville, Rosa, l'île du Goulet, les Gardiens, Lothar,
le vicomte de Hautterre...
Après
un premier tome somme tout moyen, le décor étant désormais posé,
l'auteur nous livre.... un tome de transition. En effet, si la toile
de fond s'est davantage dessinée, ce n'est pas le cas des
personnages. L'intrigue devient un peu plus passionnante grâce à
la mise en parallèle d'événements ayant lieu au même moment mais
à des lieux différents donnant un vrai rythme à la narration.
Le
seul point positif est que, du coup, on découvre davantage les
tenants, les aboutissants et les implications des différents
groupuscules s’opposant ou s’associant les uns aux autres.
Si
c'est un réel plaisir de retrouver Rosa, on a toujours beaucoup de
mal à accrocher avec le protagoniste principal : Orville s'en
sort un peu trop bien grâce à ses pouvoirs. Si les deux
protagonistes conservent une place prépondérante dans ce tome, on
découvre toute une flopée d’autres personnages dont on ne situe
que difficilement l’importance: prochainement principaux,
secondaires, tierces, etc…
On
peut également reprocher la pseudo-romance lourdingue qui se met en
place autour d’elle, heureusement, quelque peu modérée par
l'ambiance survie dans laquelle elle évolue. Une ambiance qui aurait
méritée d'être plus approfondie.
L'univers
créé par l'auteur aurait, également, mérité d'être plus
développé surtout qu’une partie de l’histoire se base sur des
intrigues politiques et sur des disputes de territoires.
Un
tome un cran en dessous du précédent qui ne répond pas à toutes
les questions que l'on pourrait se poser et qui laisse dubitatif
quand au devenir de la saga : on est inquiet pour la suite,
surtout que l'on s'attendait à une fresque épique grandiose. Il
reste encore bon nombre d’interrogations en suspens sans compter
les points soulevés dans ce volume et qu’on doit tôt ou tard
découvrir, espérons que le Livre Trois sera de meilleur qualité.
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