Monte
dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le
septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut
escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il
y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes
chutes d'eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche
environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu
trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et
les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu'Odalrik se
débrouillera pour te faire venir à lui... Si ce vieux chameau est
bien luné.
Nous
revoilà plongés dans le monde de Régis Goddyn, après un premier
tome quelque peu poussif, le syndrome du premier tome peut être, et
un deuxième tome quelque peu décevant mais qui corrigeait en partie
ce défaut, l'auteur nous livre un troisième tome qui gagne en
rythme.
Un
troisième tome qui n'est pas exempt de défauts, mais le rythme est
désormais plus soutenu, l'histoire prend de l'ampleur au fur et à
mesure alors que l'auteur approfondit toujours plus son univers, les
personnages commencent à gagner en épaisseur et de nouveaux
protagonistes font leur apparition en ajoutant un réel plus au
récit. Mais l'amoncellement de situations différentes commence à
poser quelques problèmes : chaque personnage a peu de place
pour s'exprimer et de ce fait l'histoire n'avance pas énormément.
De surcroît, il est difficile, de par ce manque de place, de
s'attacher aux personnages qui dans l'ensemble semblent froids.
L'histoire a un côté un peu superficiel, comme si notre regard
était toujours au-dessus mais ne venait jamais à l'intérieur même
de l'intrigue. Le style reste toujours quelque peu maladroit, coupant
à plusieurs reprises l'élan que l'intrigue tentait d'impulser à ce
troisième tome. Devant de telles erreurs le lecteur commence à
soupirer de dépit.
Un
roman qui reste toutefois agréable à lire, où les chapitres, à
l'instar d'autres sagas, auraient mérités d'être plus longs, plus
profonds, permettant de découvrir les personnages plus en
profondeurs et ainsi de vivre leurs péripéties.
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