Royaume de France, XIIIe siècle : nommé par le pape et armé par saint Louis, le redoutable inquisiteur Robert le Bougre mène une terrible répression contre les cathares en duché de Bourgogne, ainsi que dans les comtés de Flandre et de Champagne. Le jeune chevalier Paulin d’Arcis, un fervent chrétien, participe à cette chasse aux hérétiques. Mais comment réagira-t-il le jour où une belle dissidente le suppliera de sauver sa fillette du bûcher ?
Nord
de la France, de nos jours : Chloé Dardel est commandante d’une
brigade de la PJ du 36 spécialisée dans les crimes ésotériques.
Elle enquête sur un mouvement évangélique cathare en plein
renouveau, dont certains membres sont assassinés de manière
rituelle. La policière réalisera peu à peu que l’ancienne
Inquisition a été remplacée par un adversaire encore plus
impitoyable. Mais qui se cache derrière ces mystérieux crimes
particulièrement barbares ? Et de quels sombres mythes de
l’Antiquité s’est-il inspiré ?…
nlevée dans une ruelle d'Orléans, Alice Gantois se réveille nue, attachée sur une chaise, dans une cave. Son tortionnaire lui amène à manger de la viande qu'elle refuse d'avaler de part sa religion. Lorsqu'elle réclame il déclare qu'elle va pouvoir boire tout son saoul. Il l'emmène sur les bords de la Loire où il la noie dans un simulacre de baptême.
Le corps est retrouvé mis en scène près d'une église. A la demande de la police locale, la commandant Dardel et son équipe sont envoyés à Orléans.
Au XIIIème siècle, le Chevalier d'Arcis participe, dans les troupes de l'Inquisiteur Robert le Bougre, à la chasse aux Cathares de l'Orléanais à la Champagne en passant par le Nord de la France. Mais les méthodes trop expéditives de l'Inquisiteur vont à l'encontre de l'esprit auquel s'attendait le Chevalier à convertir les égarés.
Pendant une grande partie du roman, alors que de nos jours les meurtres s'enchaînent, le récit alterne entre les deux temporalités. Ce qui donne une lecture plutôt hachée et fait par moments perdre le fil de l'enquête au lecteur.
L'enquête n'avance dans la première partie du roman que par la présence de l'historien et non du fait de la commandante soit disant spécialisée en ésotérisme.
Le final qui s'avère de par trop spectaculaire, trop c'est trop, ajoute encore une touche négative au récit après une partie historique trop répétitive dans sa formulation.
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