mardi 24 septembre 2024

Deux gouttes d'eau de Jacques Expert

 


Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement de Boulogne-Billancourt, massacrée à coups de hache. Elle s'appelle Élodie et son ami, Antoine Deloye, est identifié sur l'enregistrement d'une caméra de vidéosurveillance de la ville, sortant de chez elle, l'arme du crime à la main. Immédiatement placé en garde à vue, Antoine s'obstine à nier malgré les évidences. Il accuse son frère jumeau, Franck, d'avoir profité de leur ressemblance pour mettre au point une machination destinée à le perdre. Quand Franck Deloye arrive au commissariat central pour être entendu, le trouble est immense : il est impossible de différencier les deux hommes, qui se ressemblent, littéralement, comme deux gouttes d'eau... Le divisionnaire de la PJ en charge de l'enquête, Robert Laforge, un homme réputé pour sa compétence mais aussi son intransigeance et ses éclats incontrôlés, va devoir tirer au clair avec son équipe ce véritable casse-tête. Lequel des deux jumeaux ment, lequel est le bourreau, lequel la victime ?



Lorsque le cadavre décapité d'Elodie Favereau est découvert, les caméras de l'immeuble montre un homme sortir et jeter quelque chose dans une bouche d'égout. L'homme est rapidement arrêté il s'agit d'Antoine Deloye son fiancé, mais lors de l'interrogatoire il accuse Franck son frère jumeau qui se présente spontanément au commissariat accusant Antoine.


Une enquête rendue difficile pour le commissaire Laforge et son équipe : rien ne permet de différencier les jumeaux, pas d'empreintes à cause d'une maladie génétique, et un même alibi dont le témoin n'est pas formel sur l'identité de celui des deux frères.


Malgré de nombreux interrogatoires les policiers pataugent jusqu'à un final digne d'un vaudeville. Le récit se traîne sans le moindre rebondissement et se veut répétitif dans sa formulation.


Pour le suspense l'auteur joue uniquement sur les nerfs et le désarroi des policiers qui ne trouvent pas la moindre faille.


Si le roman est bien écrit, malheureusement il n'obtient pas l'adhésion du lecteur.






Aucun commentaire: