Jérusalem
: an 30. Jésus vient d'être dénoncé par les instances juives qui
l'accusent de sédition. Arrêté par les soldats romains, il est
présenté à Ponce Pilate, procurateur de la ville. Ce dernier
soustrait au futur condamné un pendentif de pierre en forme de
triangle gravé de signes mystérieux. Marie de Magdala qui a assisté
à l'arrestation de Jésus possède un pendentif similaire. Seules la
Magdaléenne et Marie la mère du futur crucifié connaissent
l'origine et la signification des inscriptions.
Mars 1244. Le
château de Montségur est assiégé par les troupes du sénéchal de
Carcassonne Hugues d'Arcis, soutenu par le pape Innocent IV.
L’hérésie albigeoise vit ses dernières heures. Refusant
d'abjurer sa foi à l'image de deux cents autres parfaits, Aurore
d'Orcival prieure de la communauté s'apprête à périr de son plein
gré sur un bûcher dressé à cette occasion. Juste avant de plonger
dans le brasier, Aurore serre contre sa poitrine un triangle de
pierre ayant appartenu à la compagne de Jésus.
De nos jours,
Julia Montel représentante du Vatican et Ethan Agron agent du
renseignement Israélien recherchent sur le sol égyptien un
pendentif en forme de triangle ayant pu appartenir au Christ.
Rivaux
dans cette même quête, la traduction des signes gravés sur la
pierre pourrait mettre à mal certains dogmes catholiques. Juifs et
chrétiens poursuivent un même but : rapatrier dans leur pays
d'origine le médaillon afin qu'il livre son secret. Mais tout secret
révélé peut engendrer un autre secret encore plus dérangeant.
A Nag-Hammadi deux frères déterrent une jarre dans la quelle se trouvent un manuscrit et un pendentif gravé de symboles.
Les objets sont revendus à un marchand d'antiquités du Caire. A sa mort, un voyou, contacte le Vatican et l’État d’Israël pour les vendre au plus offrant.
En début de roman l'auteur inscrit son postulat de départ dans la Grande Histoire : arrestation du Christ, chute de la forteresse de Montségur. Rien de vraiment intéressant si ce n'est d'essayer de donner plus de poids à son récit.
Dans la deuxième partie du récit, le roman présenté à tort comme un thriller ésotérique se meut en thriller action lorsqu'un troisième parti veut s'emparer des objets espérant lui aussi faire de gros profit.
Un dénouement qui se termine sur un statut quo et donc décevant pour le lecteur qui s'attendait à une révélation qui aurait mise en porte à faux l'église catholique.
Le sujet de l'histoire et du manuscrit n'apporte rien de nouveau au genre ayant déjà fait l'objet de romans précédents.
Un thriller somme toute assez décevant.
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