vendredi 12 juillet 2024

Le symbole sacré de Gérard Cuilhé

 


Jérusalem : an 30. Jésus vient d'être dénoncé par les instances juives qui l'accusent de sédition. Arrêté par les soldats romains, il est présenté à Ponce Pilate, procurateur de la ville. Ce dernier soustrait au futur condamné un pendentif de pierre en forme de triangle gravé de signes mystérieux. Marie de Magdala qui a assisté à l'arrestation de Jésus possède un pendentif similaire. Seules la Magdaléenne et Marie la mère du futur crucifié connaissent l'origine et la signification des inscriptions.
Mars 1244. Le château de Montségur est assiégé par les troupes du sénéchal de Carcassonne Hugues d'Arcis, soutenu par le pape Innocent IV. L’hérésie albigeoise vit ses dernières heures. Refusant d'abjurer sa foi à l'image de deux cents autres parfaits, Aurore d'Orcival prieure de la communauté s'apprête à périr de son plein gré sur un bûcher dressé à cette occasion. Juste avant de plonger dans le brasier, Aurore serre contre sa poitrine un triangle de pierre ayant appartenu à la compagne de Jésus.
De nos jours, Julia Montel représentante du Vatican et Ethan Agron agent du renseignement Israélien recherchent sur le sol égyptien un pendentif en forme de triangle ayant pu appartenir au Christ.
Rivaux dans cette même quête, la traduction des signes gravés sur la pierre pourrait mettre à mal certains dogmes catholiques. Juifs et chrétiens poursuivent un même but : rapatrier dans leur pays d'origine le médaillon afin qu'il livre son secret. Mais tout secret révélé peut engendrer un autre secret encore plus dérangeant.



A Nag-Hammadi deux frères déterrent une jarre dans la quelle se trouvent un manuscrit et un pendentif gravé de symboles.

Les objets sont revendus à un marchand d'antiquités du Caire. A sa mort, un voyou, contacte le Vatican et l’État d’Israël pour les vendre au plus offrant.


En début de roman l'auteur inscrit son postulat de départ dans la Grande Histoire : arrestation du Christ, chute de la forteresse de Montségur. Rien de vraiment intéressant si ce n'est d'essayer de donner plus de poids à son récit.


Dans la deuxième partie du récit, le roman présenté à tort comme un thriller ésotérique se meut en thriller action lorsqu'un troisième parti veut s'emparer des objets espérant lui aussi faire de gros profit.


Un dénouement qui se termine sur un statut quo et donc décevant pour le lecteur qui s'attendait à une révélation qui aurait mise en porte à faux l'église catholique.


Le sujet de l'histoire et du manuscrit n'apporte rien de nouveau au genre ayant déjà fait l'objet de romans précédents.


Un thriller somme toute assez décevant.






Aucun commentaire: