Automne
1771. Le pape Clément missionne frère François pour rapatrier de
Lituanie le corps du cardinal-légat Sigmund Wattel jusqu'à son
Tyrol natal. Une mission que le moine, ami proche du cardinal, prend
très à cœur. Il espère par la même occasion éclairer les
circonstances pour le moins troublantes de cette mort : Monseigneur
Wattel s'est-il vraiment suicidé aux dépens du salut de son âme
?
Le périple de frère
François le mène à l'étrange village de Tourbesang, d’inquiétants
marais dont les habitants, tous aveugles, ne sortent que la nuit.
Dans ce monde sans lumière qui semble dissimuler de sombres secrets,
le moine voit sa foi mise à rude épreuve...
Au temps des croisades une armée de moines-guerriers part pour évangéliser le Lituanie. Pendant leur progression ils rasent un village, tuant tous les habitants. Le dernier des habitants, un vieillard avant de mourir les maudit pour l'éternité.
Cinq cents ans plus tard, en 1771 le Cardinal de Vienne envoie le père François en Lituanie pour ramener le corps du Cardinal Wattel, légat du Pape, qui était chargé d'établir un rapport sur l'église locale. Arrivé à Kortiai il apprends que le Cardinal, son ami d'enfance, se serait suicidé. Il est bien décidé à faire la lumière sur ce fait.
L'autrice fait ressortir à doses homéopathiques les faits étranges qui entourent le village de « Tourbe de Sang » où est mort le Cardinal Wattel. La sortie du corps du Cardinal laisse apparaître un fait bizarre.
Avant la découverte d'un journal par le père François elle utilise toujours les même artifices pour faire ressentir une ambiance inquiétante qui devient de plus en plus pesante au fil des chapitres.
Un postulat de départ très intéressant mais qui aurait gagné en profondeur si les manifestations des ombres se seraient montrées plus menaçantes au fil des chapitres. On reste un peu sur sa faim.
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