mardi 5 avril 2022

L'île du serment de Peter May

 


Kirsty Cowell a-t-elle poignardé son mari à mort, cette nuit tourmentée sur l'île d'Entrée, à l'extrême est du Canada ? Tous le croient, tout l'accable et pourtant Sime Mackenzie, l'enquêteur chargé de l'interroger, ne peut se résoudre à l'accuser. Serait-il aux prises avec une femme manipulatrice ? À moins que les rêves étranges dans lesquels surgit son aïeul, émigré des Hébrides en terre de Québec au XIXe siècle, ne recèlent une part du mystère.



Policier à Montréal Sime, du fait qu'il est bilingue sa hiérarchie l'envoie sur les lieux d'un meurtre survenu sur l’île d'Entrée entièrement anglophone.

La femme de la victime déclare qu'elle a été agressé par un individu cagoulé qui voulait la tuer et que son mari alerté par le bruit est venue à son aide.


Bien qu'aucun indice ne permette de révéler la présence d'une tierce personne, Sime un policier torturé par son divorce, fouille plus que l'évidence le laisse paraître.


L'impression d’avoir déjà vu la femme de la victime l'y pousse. Une impression qui le replonge dans son passé et celui de ses ancêtres, celui des colons venant des Hébrides, chassés par les anglais et contraints de s'installer dans des conditions difficiles au Québec.


Un passé qui prend le devant de la scène, repoussant l'enquête au second plan, créant de très nombreuses longueurs rendant la lecture éprouvante et d'une dynamique très lente. De surcroît ce passé ne permet pas d'appréhender pleinement l'intrigue principale.


De plus le personnage central torturé par le fait de devoir coopérer avec son ex-épouse et de découvrir que l'amant de celle-ci est son supérieur hiérarchique donne de plus un aspect négatif à l'intrigue principale empiétant sur cette dernière un peu trop largement.


A la fermeture de la dernière page l'on sort de cette lecture avec un fort sentiment mitigé qui ne donne pas très envie d'aborder les trilogies de l'auteur.





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