jeudi 2 septembre 2021

La première empreinte de Xavier-Marie Bonnot

 


Le commandant De Palma, alias le Baron, se trouve au cœur d'une enquête sans précédent dans les annales de la police marseillaise : une professeur de préhistoire retrouvée noyée dans une calanque, un tueur barbare qui signe ses meurtres d'une main en négatif, une étoile filante du milieu marseillais retrouvée, elle aussi, flottant entre deux eaux dans la même calanque... Le lien entre tout ça ? Il se trouve dans une caverne préhistorique dont l'entrée se fait par 38 mètres de fond, dans le ventre des grandes falaises blanches qui baignent la Méditerranée. Au début des années 1990, un plongeur téméraire y a découvert des bisons, des chevaux et des mains en négatif, les premières empreintes, et un " homme tué ", la plus ancienne représentation de meurtre dans l'histoire de l'humanité.



Une professeure de préhistoire disparaît et un mois plus tard on retrouve dans une calanque, près de la grotte Le Guen, son corps présumé en grande partie décomposé. L'enquête est confiée au commandant De Palma de la SRPJ de Marseille.


En parallèle la gendarmerie enquête sur les meurtres de femmes sauvagement assassinées et mutilées avec des armes préhistoriques. Rapidement la gendarmerie arrête un psychiatrique passionné de chamanisme préhistorique, mais pour le commandant De Palma ce n'est pas le coupable et les deux affaires sont liées.


L'enquête est bien menée avec des rebondissements bien dosés, de fausses pistes, avec toutefois une guerre entre la police et la gendarmerie un peu gênante et qui empiète légèrement sur l'enquête.


Avec la grotte Le Guen et comme thématique de fond le récit s'avère intéressant et bien documenté. De plus le livre est truffé d'expressions typiquement marseillaises qui donnent un côté plus authentique au récit.


Le commandant est très attachant utilisant des méthodes de la vieille école qui ne plaisent à ses collègues.


Avec ce premier roman l'auteur nous livre un policier plaisant, original et de bonne qualité.






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