vendredi 27 août 2021

Le seigneur maudit de Julien Schneider

 


La Lame et le Sang” est une trilogie de romans se déroulant dans un Japon médiéval fantastique où samouraïs, kamis et yokaïs se côtoient, où de puissants daïmyos intriguent dans l’ombre et où pourtant l’amour peut fleurir.

Takeshi est le détenteur d’un étrange sabre maudit qui l’incite à verser toujours plus de sang. Devant lutter contre cette soif contre-nature, il cherche un moyen pour se libérer de ce fardeau.
Il croise la route de son ancien frère d’armes, Akira, un samouraï en manque d’aventure devenu le yojimbo de Mariko, une mystérieuse jeune noble dépossédée de ses terres qui cherche à les récupérer. Akira demande alors à son ancien condisciple de les aider.
Et quand la jeune fille lui propose des informations concernant son sabre, Takeshi accepte la mission.
Sans le savoir, il va participer à combattre un seigneur qui a toutes les armes en main pour renverser l’Empereur du Japon.



Après un combat contre des bandits qui présente le personnage central et sa lame assoiffée de sang on découvre l'intrigue. Une lame qui n'est pas sans rappeler Stormbringer.


Une jeune femme a engagé un puissant guerrier pour l'aider à récupérer son fief aux mains de son oncle qui selon elle l'a spoliée. Arrêtés dans une auberge pour la nuit, ils ne doivent leur salut face aux brigands qui tiennent l'auberge par l'arrivée de Takeshi et sa lame démoniaque formé par le même maître d'armes que le guerrier.


Un postulat de départ assez simple et récurrent en fantasy puisqu'il s'agit de renverser un grand méchant. Mais une intrigue qui va tout de même révéler quelques surprises.


Le récit nous plonge dans un univers médiéviste japonisant où se côtoient samouraïs et sorciers. Tout en conservant des termes purement japonais – souvent répétitifs- et sans que l'ensemble se ressente dans le récit l'auteur tente de nous expliquer de manière simple les codes de l'époque.


Même si la psychologie des personnages est plutôt bien explorée ils ne présentent pas d'originalité et s’avèrent sur le fond archétypaux.


Malgré un récit somme tout classique, des personnages quelque peu caricaturaux, le récit présente une assez bonne introduction au japon médiéval fantasy.






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