dimanche 21 juillet 2019

Heldenhammer de Graham McNeil



Entrez dans un âge de légende. Sur les territoires encore sauvages et dangereux du Vieux Monde, les premières tribus humaines luttent pour leur survie. En cette ère redoutable, grâce à sa force, ses prouesses et ses extraordinaires vertus, un jeune homme va prendre la tête de la tribu des Unberogens. Il se nomme Sigmar Heldenhammer et par sa main, le cours de l'histoire sera changé pour l'éternité. Voici la saga de ce héros des temps anciens et de son ascension au pouvoir dont le point culminant sera la bataille du col du feu Noir, au cours de laquelle hommes et nains combattirent, au prix de mille souffrances, les hordes innombrables des orques afin d'assurer le devenir de leur Empire naissant. 



Dans ce premier tome de la trilogie de Sigmar l'on suit le héros de sa première bataille qu'il mène à la tête des guerriers de sa tribu à la grande bataille finale contre les peaux-vertes avec les royaumes dont il s'est fait des alliés.

Le fil conducteur de ce roman est l'unification des différents royaumes en un Grand Empire : le rêve de Sigmar.

Dans ce roman il n'y a pas de véritable intrigue et de ce fait peu de suspense pour ne pas dire aucun. L'intrigue est l'élément essentiel pour faire en général une bonne histoire, et ce n'est pas le cas ici, en dehors des combats il ne se passe rien hormis les efforts déployés par Sigmar pour unir les humains, un fait qui revient très souvent et qui finit par être rébarbatif.

Le point fort du roman réside dans des scènes de batailles dantesques décrites sur un voire parfois plusieurs chapitres. Les combats livrés par le personnage central et les personnages de second plan sont très bien intégrés aux combats de masse. Même si les combats sont bien décrits, il n'empêche que ceux menés par le héros manquent de réalisme : Sigmar s'en sort trop facilement et on est plongé en plein GROSBILLESQUE lorsqu'il tue par dizaines ses ennemis à chaque coup de marteau.

Le point faible de ce roman est le style de l'auteur, en dehors des scènes de combat le lecteur ne parvient pas à entrer dans le récit. De plus le texte est ponctué de coquilles, de fautes d'orthographes, de mots manquants, de mots en trop,... La dynamique de lecture s'en ressent énormément : on a envie de refermer définitivement le livre sans aller à la conclusion qui bien sûr on l'avait compris dés les premières pages que le rêve ne pouvait que se réaliser.

Un univers bien appréhendé, des combats visuels, mais un style déplorable, un héros qui manque cruellement de réalisme : donc au final une histoire simpliste.



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