jeudi 24 septembre 2015

Darksiders : le caveau des Abominations, Ari Marmell

Lecture dans le cadre du challenge :



Une préquelle inédite du jeu vidéo à succès qui revisite avec brio le mythe des Cavaliers de l’Apocalypse ! Des siècles avant les événements narrés dans Darksiders, deux des Cavaliers de l’Apocalypse, Guerre et Mort, ont eu pour mission de localiser la légendaire Salle des Abominations. Dans ses profondeurs dort un trésor recelant les armes les plus effroyables au monde, capables de mettre fin à la trêve fragile entre le Paradis et l’Enfer… entraînant au passage la destruction totale du monde des vivants.


L'action du roman Le Caveau des Abominations se déroule avant les événements apocalyptiques de jeux vidéos Darksider et Darsiders II.

Le postulat de départ est assez simple : des Anges qui protégeaient l'Eden ont été attaqués par des automates faits de pierre et de cuivre. Mort, l'un des derniers Néphilim est chargé d'enquêter sur cette attaque et ce massacre. Le Conseil Ardent qui veut tout contrôler, en colère de ne pas obtenir les renseignements détenus par Mort, va donner à deux autres Cavaliers la mission d’empêcher la découverte du Caveau des Abominations et de ses secrets, et d'ainsi éviter une guerre qui briserait la trêve entre le Paradis et l'Enfer.

L'histoire nous renvoie donc des milliers d'années avant les jeux pour nous raconter une aventure quelque peu hors-contexte, mettant en présence plusieurs Cavaliers de l'Apocalypse et un secret lié à leurs terribles armes.
Généralement qui dit roman sous licence, dit méfiance... mais dès les premières pages ont est agréablement surpris par une écriture nettement plus riche que dans les autres livre s du même genre. On ressent nettement l'habitude de l'auteur pour les univers sombres et violents et l'on retrouve des thématiques qu'il a déjà abordées dans ses autres romans.

Néanmoins, si la lecture est agréable de bout en bout, on ne peut s'empêcher de voir la faiblesse de l'histoire et le manque d'épaisseur des personnages secondaires. Même les héros deviennent un peu caricaturaux par moments, à force de trop grandes répétitions.
Le récit se révèle toutefois intéressant, émaillé de nombreux complots et retournements de situation parfois quelque peu alambiqués. L'action est omniprésente avec des batailles dantesques, très bien décrites et très visuelles. Les dialogues sont savoureux, teintés d'une bonne dose d'humour cynique. L'auteur distille dans le texte des clins d’œil très intéressants.
A travers les pérégrinations de des Cavaliers de l'Apocalypse, l'auteur nous fait voyager de mondes en mondes. Un univers vaste basé un peu sur celui de la Création comme dans la mythologie nordique.

Une lecture qui peut s'avérer très intéressante pour qui aime ce genre de lecture avec anges et démons, plutôt à réserver aux aficionados du jeu.





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