mardi 27 août 2024

Fin de série de Alexis Deltour

 


Lille, mai 2019. La capitale nordiste est frappée par une série de meurtres sanglants qui n'ont à première vue aucun lien entre eux. L'enquête est confiée à la capitaine du SRPJ de Lille, Twila Camara, et au commandant Ian Livingstone. Un duo inédit que tout oppose : le caractère bien trempé et le langage fleuri de Camara sont aux antipodes du flegme britannique et des manières aristocratiques de Livingstone. Très vite, les deux enquêteurs doivent apprendre à travailler ensemble, car les meurtres se multiplient, et il s'avère qu'ils ont affaire à un serial killer aussi inventif que méthodique. Parviendront-ils à dépasser leurs différences pour arrêter la folie meurtrière du serial killer qui tue toutes les 48 heures ? Ce thriller détonnant, mêlant humour et meurtres, ne vous laissera pas indifférent.



La Capitaine Camara et son coéquipier le Commandant Dassier enquêtent sur les meurtres d'un couple âgé. Les victimes d'origine juive conduisent à l'arrestation d'un néo-nazi qui tente d'égorger Camara.

A sa sortie d’hôpital alors qu'elle regagne son domicile, Camara voit une scène de crime, son coéquipier attaché à un arbre a été éviscéré. Sur le corps de la victime un tatouage formé d'un cercle et d'une fraction complète. Mise à pied pour avoir insulté sa supérieure, elle découvre que trois autres portant les même tatouages ont été perpétrés dans la région.


L'idée de meurtres semblables à ceux perpétrés par le passé par des serials-killers est originale.


L'enquête est bien construite mais malheureusement la liste réduite des suspects plausibles influe quelque peu sur le suspense.


Deux enquêteurs totalement différents dans leurs manières d'être et d'agir. Les interventions verbales de Camara sont trop présentes et dotées d'un humour pesant qui a l'effet contraire à ce que l'on s'attendait.


Un nombre de pages réduit et un humour gênant font de ce roman un policier juste moyen.




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