Jadis les sorciers ont fui l'Outre-Monde, où ils étaient persécutés, pour fonder les royaumes magiques. Joram s'est justement replié dans l'Outre-Monde où il vient de passer dix ans en compagnie de la belle Gwendolyn qui, devenue folle, ne parle plus qu'aux morts. Le moment est venu pour lui de retourner là où il est né. Mais peut-il franchir, sans l'endommager, le bouclier magique protégeant les royaumes ? Peut-il empêcher les Technologistes d'Outre-Monde de s'engouffrer dans la brèche et les sorciers de lever contre l'envahisseur l'étendard de la résistance ? Peut-il ramener ces acharnés à la raison ? A-t-il seulement une chance de rendre la raison à Gwendolyn, cette femme qu'il aime et qui est folle ? Il est revenu... et il tient entre ses mains la destruction du monde. Comme l'avait prédit la prophétie.
Après dix ans passés dans l'Outre-Monde Joram est de retour au Thymhallan, il retrouve Saryon enfermé dans la pierre qu'il délivre de sa prison grâce à l’Épée Noire. Au Thymallhan une seule année s'est écoulée. Mais son retour ouvre une brèche dans la barrière magique et un corps expéditionnaire venu d'Outre-Monde, envoyé pour coloniser la planète, attaque alors que Sharakan et Mérilon étaient en conflit armé selon la tradition de l'échiquier. Un sorcier exilé venu avec les envahisseurs veut éradiquer les mages pour détenir seul le pouvoir.
Avec de nombreux combats et un récit moins centré sur les personnages ce troisième tome s'avère de meilleurs qualité que les deux premiers offrant une dynamique de lecture bien meilleure.
Si les personnages de premier plan sont moins présents un personnage secondaire vient sur le devant de la scène. On a toujours autant de mal à appréhender le personnage de Simkin très agaçant et qui perturbe la lecture.
Bien que la plume des autrices n'ait pas changé elle paraît ici plus fluide due à une action omniprésente.
Avec le dénouement on se serait attendu à ce que la série prenne fin et on craint un manque d’intérêt pour le quatrième volume.
Au final un tome nettement plus intéressant que les deux premiers.
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