Une
femme est assassinée chez elle. Sur son bureau, on retrouve le
numéro de téléphone de Konrad, ancien policer. L’enquête révèle
rapidement qu’elle l’avait contacté récemment pour lui demander
de retrouver l’enfant qu’elle avait mis au monde cinquante ans
plus tôt, et qu’elle avait abandonné juste après sa naissance.
Maintenant désolé de lui avoir refusé son aide, Konrad s’emploie
à réparer son erreur. Il retrouve les membres d’un mouvement
religieux contre l’avortement et reconstruit l’histoire d’une
jeune fille violée dans le bar où elle travaillait. Il retrouve
aussi un clochard équivoque, des trafiquants de drogue et même des
fragments de l’histoire de la mort violente de son père.
Lorsqu’il
retrouvera l’enfant, il mesurera l’ampleur de la tragédie dans
laquelle son intuition et son entêtement l’ont plongé.
Konrad
se révèle un enquêteur sensible à la souffrance des autres, d’une
humanité touchante.
Suite à un coup de fil anonyme la police découvre le corps d'une sexagénaire étouffée par un sac plastique. Au vu de l'état de l'appartement il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné. L'enquêtrice qui dirige l'enquête trouve pour seul indice le numéro de téléphone de Konrad un ancien collègue à elle. Interrogé Konrad lui révèle que Valborg voulait qu'il retrouve l'enfant qu'elle avait abandonné à sa naissance mais qu'il avait refusé.
Pris de remords il se lance dans une enquête pour retrouver l'enfant mais aussi le meurtrier de la sexagénaire.
Si l'on suit de loin en loin le travail de la police le récit est presque exclusivement centré sur l'enquête menée par Konrad.
Une enquête, comme il est d'habitude chez l'auteur, qui se déroule sur un rythme très lent, d'autant plus qu'en parallèle le personnage central enquête sur la mort de son père assassiné et sur les multiples méfaits qu'avait commis ce dernier.
Malgré un rythme d'enquête lent le style de l'auteur est vif et fluide, et les chapitres courts permettent une lecture aisée. L' récit comme le premier opus alterne présent et passé changeant de narrateur en fonction des situations.
Toutefois ce récit s'avère de qualité inférieure au premier opus de la série.
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