jeudi 9 septembre 2021

Le sang de nos pères de Guy Morant

 


Suite à la mort de son mentor, une journaliste de webtélé devient lanceuse d’alerte. Pour elle, c’est le début d’une descente aux enfers, dans un monde où elle ne peut plus compter sur personne.


Deux semaines plus tard, un député et sa femme sont assassinés à Chevreuse, et leurs enfants ont disparu. Des éléments relient cette affaire au capitaine Alaric Autier, de la crim’ de Versailles. Son groupe se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants du couple, entre un suspect aux propos énigmatiques et des gendarmes peu coopératifs.


Une femme en fuite, des enfants disparus : deux drames apparemment sans rapport. Et pourtant…



Karine Duval une journaliste de webtélé découvre l'un des cofondateurs du journal dans un état critique. Alors qu'elle attend les secours un policier s'empare de l'ordinateur de son mentor et disparaît sans lui avoir adressé un mot. Elle annonce ce fait en direct lors du journal de sa chaîne et est immédiatement licenciée par son rédacteur en chef, commence alors pour elle une véritable descente en enfer traqué par des policiers et injuriée sur le net.


Alaric Autier de la Crim' de Versailles est mis en relation avec la gendarmerie en charge d'élucider les meurtres d'un député et sa femme. Dans la bouche de cette dernière un article de journal en relation avec une ancienne affaire où la police avait enquêté. A sa demande la juge d'instruction le co-saisi de l'affaire pour retrouver les enfants du couple disparus.


L'intrigue est bien menée, avec des thématiques de notre époque, beaucoup de rythme, des fausses pistes et des rebondissements.


L'enquête est assez complexe pour l'équipe d'Autier d'autant plus que la gendarmerie leur met des bâtons dans les roues et que dans l'ombre des personnalités interviennent pour que l'affaire n'aille pas à son terme.


Le récit alterne entre les deux parties de l'intrigue, la partie avec la journaliste prenant un peu trop de place dans le récit, et ce n'est qu'au cinquantième chapitres que l'on voit enfin le lien qui les unit.


Les personnages de premier plan sont intéressants à suivre, dans leur ensemble assez bien construits.


Le style de l'auteur se révèle plutôt fluide malgré une enquête qui avance doucement.


Un bon roman policier avec une intrigue bien construite, mais quelque peu desservi par la guéguerre entre la police et la gendarmerie.






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