La
paix est revenue sur le royaume d'Antéa. Mais sur le trône, le
regent, Geder Palliako, a de plus grandes ambitions. Il veut pacifier
le monde, par l'épée et le sang, sous la bannière de la déesse
araignée.
Clara, ancienne baronne d'Osterling, veuve en disgrâce depuis l'insurrection matée, a reconnu les signes annonciateurs de la guerre. Seule, pour l'instant, elle va se dresser contre le fléau en marche.
Et sur la côte hallskarie, un autre incendie couve, un feu en sommeil depuis bien longtemps : un dragon a survécu...
Clara, ancienne baronne d'Osterling, veuve en disgrâce depuis l'insurrection matée, a reconnu les signes annonciateurs de la guerre. Seule, pour l'instant, elle va se dresser contre le fléau en marche.
Et sur la côte hallskarie, un autre incendie couve, un feu en sommeil depuis bien longtemps : un dragon a survécu...
Grâce
à Cithrin, Geder, le régent d'Antéa , a échappé de peu à
l'assassinat fomenté par Kalliam. De crainte que son royaume soit
envahi, il prépare la guerre contre les royaumes voisins pour
imposer le culte de la Déesse araignée. Clara déchue de tous ses
droits, erre dans la ville, tentant de préparer une révolte. Sur
les conseils de Komme Médéan, Cithrin se rend à Elassae pour
parfaire, pendant un an, ses connaissances bancaires. Kit et Marcus
sont sur les routes pour découvrir le lieu où sont cachés des
artefacts et notamment une épée censée pouvoir éliminer la Déesse
araignée.
Comme
dans le tome précédent, l'auteur recentre son récit et ses
personnages en fonction de l'opus précédent. Il s'attache, une fois
de plus, à nous transmettre le ressenti de ses personnages, et
malgré que le récit prenne des nouvelles orientations, l'histoire
en elle-même n'avance pas beaucoup. On ressent nettement chez
l'auteur un besoin de remplissage en vue de vouloir produire plus de
tomes. Un remplissage où certains passages ne sont pas forcément
utiles. Si l'auteur continue d'étendre son monde et de nous en faire
découvrir de nouvelles facettes, celles-ci ne sont en général pas
assez approfondies. Quitte à nous entraîner dans certaines
longueurs, il aurait été plus intéressant que celles-ci puissent
intéresser le lecteur.
Avec
la quête de l'épée, le récit prend une nouvelle orientation, par
trop classique. En effet une épée qui doit pouvoir éradiquer la
menace qui pèse sur les royaumes est une thématique maintes, et
maintes fois utilisée en fantasy. L'auteur tombe ici dans la
facilité. Le cycle qui semblait prometteur perd de plus en plus
d’intérêt.
Ces
petits travers n’enlèvent rien à l'histoire principale qui garde
un certain attrait et suscite chez le lecteur l'envie d'en savoir
plus malgré que comme dans bon nombre de fantasy, l'auteur a fait le
choix de tirer en longueur l'histoire plutôt que d'en venir à
l’essentiel.
Les
personnages féminins sont intéressants : le côté perdu de
Clara, après le décès de son mari, dans ce tome est bien rendu et
l'on sent Cithrin un peu dépassée par les méthodes bancaires
employées à Ellassae. Deux personnages envers lesquelles l'empathie
du lecteur est encore renforcée. Le personnage un peu torturé
intérieurement du régent est également très plaisant à suivre et
malgré ses visées sur le monde, on arrive presque parfois à le
plaindre. Au fil des pages les personnages se complexifient, l'on
découvre encore des facettes ignorées de leur caractères, leurs
passé nous est révélé bribes par bribes.
En
même temps que l'on découvre plus profondément les personnages,
l'auteur, par petites touches, continue également de développer son
univers : les traits inhérents à chaque race se font plus
précis et l'on en apprend un peu plus sur le passé du monde.
Malgré
de nombreuses longueurs et un côté intimiste de son récit,
l'histoire est efficacement construite et le style de l'auteur
parvient toujours à happer le lecteur qui a du mal à sortir du
récit.
Une
lecture qui, comme dans l'opus précédent, laisse une impression
mitigée au lecteur qui garde toutefois l’intérêt d'en savoir
plus et de poursuivre ce cycle.
1 commentaire:
Mince c'est dommage que ça n'ait pas été plus pour toi. J'espère que le prochain te plaira un peu plus.
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