dimanche 4 octobre 2020

Le bourreau passe à minuit, my Lord ! de Ewan Blackshore

 



Londres, novembre 1911. Un groupuscule qui a pour devise "Gloire à la République ! Sus au roi !" a décidé de kidnapper le roi George V lorsqu'il viendra prononcer son discours inaugural devant la chambre des Lords. Trois membres du groupe, déguisés en Lords, prennent place dans l'assemblée. Le reste de la troupe intervient au quatrième coup de Big Ben. Malheureusement, ce plan échoue et les comploteurs sont arrêtés ou mis en fuite. Le soir même, George V attend en grand secret Lord Pembry qui doit lui remettre un rapport confidentiel. Mais durant le trajet, la calèche de l'aristocrate subit un accident pendant lequel le rapport disparaît. Pour retrouver ce précieux document, le roi décide de faire appel aux talents de détective de Ted Scribbe qui, depuis quelques années, a réussi à supplanter Sherlock Holmes lui-même. Lord Pembry rend visite à ce fin limier et lui confie cette mission. Mais après une indiscrétion, la disparition du rapport est annoncée en première page des journaux. Peu après, un vieux Lord est retrouvé poignardé dans son bureau fermé à clé de l'intérieur. C'est le début d'une série de meurtres.



Alors qu'il se rend à Westminster pour remettre au roi un rapport Lord Pembry est renversé par une caléche, sa sacoche contenant le rapport est échangée. Sur les conseils du roi il contacte Ted Scribble le détective en vogue. Mais le détective n'a pas le temps de commencer l'enquête que ses services sont requis par le Superintendant du Yard car un membre de la Chambre des Lords a été assassiné chez lui dans une pièce fermée de l'intérieur. Les deux affaires seraient-elles liées ?

Cette deuxième enquête du détective qui a remplacé Sherlock Holmes dans cette époque post-victorienne se déroule huit ans après la première.

Avec quetre meurtres en trois nuits l'intrigue est plus complexe que dans le premier volume. Tout au long du récit, bien maîtrisé, l'auteur distille des indices mais le lecteur qui ne connaît pas le contenu du rapport ne parvient pas à résoudre le mystère, le suspense est maintenu jusqu'à la fin.

L'auteur nous fait découvrir plusieurs quartiers de Londres, mais ici pas de longues descriptions, l'histoire restant toujours centrée sur les faits.

Les personnages, hormis les victimes, sont peu nombreux, et hormis le personnage central n'occupent que peu de place dans le récit et sont de ce fait peu esquissés.

Tout comme dans le premier opus la plume de l'auteur est fluide, sans fioritures et va à l'essentiel.

Un deuxième tome des Mystères de la Tamise légèrement au-dessus du premier opus et qui donne envie de lire la suite des aventures du détective-dramaturge.  







Aucun commentaire: