dimanche 6 septembre 2020

La tour elfique de Michael J. Sullivan



Le village de Dahlgren est en proie aux attaques répétées d’un monstre sanguinaire. Sur les conseils d’un mage, une jeune rescapée du massacre fait appel aux services de Royce et Hadrian dans l’espoir d’éradiquer ce fléau.
Le magicien met les voleurs sur la piste d’une antique tour elfique, où sont cachés les fragments d’une épée légendaire, seule arme susceptible de venir à bout de la créature maléfique. Parviendront-ils à s’emparer de cet artefact qui représente bien plus qu’ils ne croient ? Cette fois, c’est l’avenir d’Elan qui est en jeu…



Malgré la somme dérisoire qu'elle leur propose, Royce et Hadrian accepte la mission d'une jeune paysanne : s'emparer d'une épée magique qui se trouve dans une vieille tour elfique et permettre à son père de tuer la bête maléfique qui ravage son village.

Avec pour postulat de départ un artefact à trouver le récit s'avère classique et fort simple. Toutefois dans la dernière partie de l'histoire les manigances de l’Église pour mettre un pion qu'ils pourront contrôler à leur guise sur le trône impérial étoffe un peu plus le récit. Mais là encore c'est une thématique assez récurrente en fantasy.

Avec un schéma trop classique, une intrigue plutôt simple, mais de l'action et des rebondissements présents ce deuxième opus reste dans la lignée du premier volume.

L'univers, là encore très classique et sans rien de novateur pour le genre,avec les machinations de l’Église s'élargit quelque peu et pose l'intrigue politique de fond pour les tomes suivants.

Les personnages stéréotypés du premier tome gagnent quelque peu en profondeur, les personnages de premier plan gagnent un rôle plus important. Les personnages secondaires rencontrés dans le premier volume s’épaississent eux aussi.

La plume de l'auteur est légère et fluide donnant un bon rythme au récit.

Dans l'ensemble une fantasy sans prise de tête qui se lit avec plaisir et un deuxième tome un brin au-dessus de son prédécesseur.




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