mardi 11 décembre 2018

Genèse et conquêtes de Momi M'Buze Noogwani Ataye Mieko


Lecture dans le cadre du challenge : 



Cette trilogie conte l'histoire d'un empire qui sera bouleversé par la volonté de jeunes princes issus de l'aristocratie de ce même royaume voulant impulser des changements à l'intérieur de ce dernier en déposant le souverain impérial régnant avec l'aide de forces extérieurs. Dans cette lutte au pouvoir, une jeune femme se distinguera par son courage mais surtout par une sorte de prédestination divine la conduisant de la maison de son père à la tête de l'empire en passant par des batailles par l'épée mais aussi par l'esprit qu'elle mènera contre les ennemis extérieurs et intérieurs à l'empire, à sa famille et à son propre être. 


Dans « Les chroniques de l'empire N'Tu » l'auteur retrace l'histoire d'un Empire imaginaire du 16ème siècle. Dans le premier tome l'auteur narre l'émergence de l'empire depuis la création du premier homme par le Dieu Léopard jusqu'au soulèvement de jeunes nobles pour prendre le pouvoir.

L'histoire est racontée de manière linéaire dans une tonalité narrative assez lourde. Dans la première partie l'auteur relate les événements et les différentes phases de l'ascension de l'empire faits de conflits entre royaumes, tribus ou clans. L'affrontement permanent et les guerres dominent mais le récit manque de punch car les moments d'action ne sont pas assez décrits et c'est dommage car cela aurait pu donner du rythme au récit. La deuxième partie qui concerne le soulèvement de quatre jeunes nobles est certes intéressante mais là encore le récit manque de punch. En effet, tout au long de l'histoire l'auteur s'est attaché à axer son récit sur ses personnages, leurs filiations, leurs qualités,... au détriment de l'univers qui se révèle assez abstrait. L'auteur parle de plusieurs ethnies mais l'on ne sait rien de leurs us et coutumes, de leurs dialectes, de leurs différences, de leurs échanges,...

Les personnages sont nombreux et leurs noms sont plutôt complexes à retenir et l'on aurait pu craindre de la difficulté à les relier les uns aux autres mais l'auteur nous donne en fin de romans une partie explicative qui permet de mieux les appréhender. Dans ce lexique il apporte également des précisions sur les différents territoires cités.

Le style de l'auteur manque de fluidité et la lecture s'en ressent. A ce petit problème il faut malheureusement ajouter les nombreuse fautes d’orthographes, de fautes de français, de mots manquants au sein de phrases, de confusions de termes qui donnent du non-sens à quelques phrases. L’auteur semble avoir été un peu dépassé par son texte et il aurait été nettement plus confortable pour le lecteur qu'une relecture sérieuse ait été effectuée.


Au final il est certes très intéressant de découvrir une fantasy africaine mais le lecteur à hâte d'arriver au terme du tome car la magie, les combats, les dialogues ne sont pas assez présents... tout ce qui aurait pu donner du rythme et un côté épique au récit. On a plus l'impression d'être dans un côté légendes que fantasy. Il n'y a plus qu'à espérer que ces nombreux points cruciaux aient été corrigés dans le tome suivant. 



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