mardi 18 septembre 2018

Habillé pour tuer de Jonathan Kellerman



Une jeune femme tombe en panne sur une route déserte et disparaît dans la nuit. Une enseignante à la retraite est poignardée en plein jour sur le pas de sa porte. Mobile apparent: aucun. Indice: une petite tache de sang sur un fauteuil en cuir crème. C'est peu. Pour Alex Delaware et Milo Sturgis, le tandem d'enquêteurs le plus détonnant de la côte Ouest, l'enquête ressemble à un puzzle mal dessiné. Orné d'un leitmotiv: une silhouette au sexe indéfini, mutante et insaisissable. Des quartiers huppés aux bas-fonds des banlieues, ils sillonnent Los Angeles dans l'ombre d'un meurtrier qui laisse derrière lui la mort et des témoins hébétés...



Un propriétaire des quartiers chics de L.A. Retrouve sa voiture volée avec une tache de sang sur un siège, une jeune femme qui disparaît et une vieille dame assassinée sur le pas de sa porte par un homme déguisé qui conduit une voiture de luxe... Quels sont les rapports entre ses trois faits apparemment sans liens entre eux, c'est ce que vont devoir découvrir un inspecteur gay de la criminelle et un psychologue.

Il n'est pas évident de débuter une série par un énième volume car l'on peut craindre des références non explicitées du passé de deux enquêteurs. Heureusement ici ce n'est pas le cas, le roman est exclusivement centré sur l'enquête en cours sans retour sur le passé des deux hommes.

Quoique plutôt banale, l'enquête est assez bien conduite, avec des interrogatoires bien menés, la recherche de similitude de meurtres antérieurs,... mais l'on pourra regretter que le dénouement arrive sans réelle déduction. Pas de longues descriptions et de nombreux personnages ce qui permet de maintenir un certain suspense. Mais plus de psychologie aurait pu améliorer l'addiction au roman : avec comme enquêteur un psychologue on s'attendait à quelque chose de plus travaillé.

Le duo d’enquêteurs malgré des dialogues qui font ressortir une longue complicité ne parvient pas à susciter la pleine adhésion du lecteur.

Le style de l'auteur est simple, direct, ce qui permet une très bonne dynamique de lecture.

Au final, malgré quelques défauts on est plongé dans un policier sympathique à lire mais qui ne se démarque pas du lot de nombreux romans du genre. On est dans ce qu'il y a de plus simple : à lire si l'on veut une lecture sans prise de tête.



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