Les
univers des personnages se croisent dans un roman à suspense où se
mêlent drames et quotidien. Une réception semble avoir été le
théâtre d’une rencontre fatale entre la victime et un de ses
invités. Mais lorsque sa collègue est, elle aussi, retrouvée
sauvagement exécutée d’une balle dans la tête, le doute est
permis.Et qui a tué ces jeunes femmes dont le corps est affreusement
mutilé ?
Un serial killer est à l’œuvre dans les rues de Paris
Les
inspecteurs s’interrogent. Combien y a-t-il de tueurs ?
Un
clochard récupère une moitié de tapis qui vient d'être jeté dans
la Seine, celui-ci est maculé de sang. Les corps de deux
journalistes tués d'une balle dans la tête sont découverts. Sur
quoi ces deux jeunes femmes enquêtaient-elles. Le suicide suspect
d'un homme politique ? Puis la police découvre une voiture
remplie de caisses d'armes. Les deux jeunes femmes enquêtaient-elles
sur ce trafic ? Puis les découvertes de corps de jeunes
éviscérées se succèdent sur quatre jours. Autant de faits que le
36 va devoir résoudre.
Mais
l'auteure prend le lecteur à contre-pied puisque le travail de la
police ne passe qu 'au second plan. A la place de la routine des
enquêtes, l'auteure a choisi de nous faire vivre les tranches de
vies quotidiennes des personnes qui ont assisté où auraient du
assister à la fête donnée la veille de son exécution par l'une
des journalistes. Sur les pas des multiples personnages, elle nous
entraîne de Paris en Provence, de Paris à Amsterdam, où nous fait
assister à la conférence donnée par un professeur effectuant des
recherches dans le domaine du chant.
Pour
le lecteur qui s'attendait à suivre le travail des enquêteurs la
déception est grande, et au fil des chapitres l'ennui s'installe. On
est bien loin du thriller haletant annoncé et l'on se pose demande
où est le suspense annoncé, pas de fausses pistes, pas d'erreurs de
la part des policiers,... rien sur la vie des policiers qui
paraissent ici bien fades. L'on a envie de sauter des chapitres
entiers, d’abandonner la lecture en cours de route, mais l'on
résiste espérant trouver un indice, que les enquêteurs lors de
leurs trop brefs interrogatoires vont nous mettre sur une piste. Mais
rien, absolument rien ! Il faut attendre la toute dernière
partie du roman pour que des détails plutôt anodins surgissent, et
que les policiers, que l'on a très peu vu au demeurant, résolvent
les enquêtes alors qu'ils n'y sont pas vraiment pour grand chose.
Malgré
des chapitres courts et une écriture plutôt fluide, le style de
l'auteure nous semble pesant tant les personnages se révèlent
plutôt nombreux, que les pans de leurs petites histoires
personnelles se succèdent créant bon nombre de longueurs inutiles
qui ne nous intéressant pas du tout. C'est très déçu que l'on
referme ce livre, car hormis les chapitres où l'on suit le tueur
dans ses œuvres et les rares apparitions de la police rien ne viens
doper la dynamique de lecture, le côté policier ou thriller est
quasiment inexistant par rapport à tout le décorum dans lequel il
est noyé. Certes comme annoncé il y a du suspense ! Quand
va-t-il enfin se passer quelque chose !!!
En général on
prend souvent plaisir à découvrir des auteurs auto-édités qui
nous offrent souvent de belles surprises malgré quelquefois nombre
de petits défauts. Mais rien dans Crime à Paris n'a suscité chez
nous le moindre intérêt.
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