lundi 24 juillet 2023

Carnaval noir de Metin Arditi

 


Janvier 2016 : une jeune étudiante à l’université de Venise est retrouvée noyée dans la lagune. C’est le début d’une série d’assassinats dont on ne comprend pas le motif. Elle consacrait une thèse à l’une des principales confréries du XVIe siècle, qui avait été la cible d’une série de crimes durant le Carnaval de Venise en 1575, baptisé par les historiens « Carnaval noir »…
Cinq siècles plus tard, les mêmes obscurantistes qui croyaient faire le bien en semant la terreur seraient-ils toujours actifs ?
Bénédict Hugues, professeur de latin à l’université de Genève, parviendra-t-il à déjouer une machination ourdie par l’alliance contre-nature d’un groupuscule d’extrême droite de la Curie romaine et de mercenaires de Daech, visant à éliminer un pape jugé trop bienveillant à l’égard des migrants ?
À croire que l’Histoire se répète éternellement, que le combat entre le fanatisme et la raison n’en finit jamais, et que la folie des hommes est sans limite…



Donatella, qui prépare une thèse sur la Venise du XVIéme siècle et qui s'intéresse plus particulièrement à une confrérie catholique radicale liée à l'époque à une série de meurtres, est abordée quand elle rentre chez elle par cinq hommes qui la jettent dans la lagune...

Benedict Hugues, un professeur Suisse de latin médiéval, découvre dans un livre acheté aux enchères une lettre de 1575 évoquant des meurtres de l'époque. Une lettre que veut à tous prix récupérer une congrégation issue de celle du XVIéme siècle n'hésitant pas à tuer.

Une mise en contexte longue, trop longue, qui n'arrive que péniblement à capter l’intérêt du lecteur. L'auteur nous livre des longueurs indigeste avec des passages en latin, seule la traduction du texte était suffisante.


La partie la plus intéressante du récit, à savoir l'enquête ne débute qu'au bout de plus de deux cent trente pages et ne s'avère que peu approfondie, ce qui est dommage pour un roman présenté comme un policier historique. L'auteur n'a pas su préserver l'équilibre du récit.


Un livre sans intérêt pour qui ne s'intéresse pas à l'histoire de Venise, et un côté policier décevant.



 




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