lundi 11 avril 2022

Le dresseur d'insectes de Arni Thorarinsson

 


Au lendemain de la grande fête des commerçants de Akureyri, la grande ville du Nord de l'Islande, on dénombre de nombreuses gueules de bois, quelques dépucelages, plusieurs agressions, plusieurs viols aussi. Mais une femme qui se présente sous le nom de Victoria demande à Einar, le correspondant local du Journal du soir, de se rendre immédiatement, avec la police, dans une "maison hantée" de la vieille ville: ils y découvrent le corps d'une jeune fille étranglée. Personne n'a signalé de disparition. Peu après, Einar apprend que son informatrice, entrée dans une clinique de désintoxication, a été assassinée. Fort de son expérience d'ancien alcoolique, il se fait interner pour mener son enquête. Résistant à la pression de son rédacteur en chef avide de sensationnel, il saura découvrir l'identité réelle des deux victimes, engluées dans des relations perverses, et impuissantes devant les puissances de la modernité qui transforment à marche forcée une société dans laquelle la famille a gardé toute son importance.



Un appel anonyme signalant des revenants da une vieille bâtisse abandonnée conduit Einar, un journaliste en quête d'articles à sensation, à y passer la nuit, mais rien ne se passe.

Quelques jours plus tard la femme, qui se dit médium, rappelle pour signaler qu'un meurtre a été commis dans la même maison. Einar s'y rend et découvre dans une baignoire le corps d'une jeune femme, il contacte aussitôt le commissaire qui est à la tête de la petite unité de police locale.


Quelques jours se passent et Einar apprend que la SDF médium, à qui il a prête son appartement à la capitale, a été assassinée le jour même où elle était entré dans une clinique pour une énième cure de désintoxication. Il se lance dans une enquête en parallèle de celle de la police.


Le roman met beaucoup de temps à démarrer et se focalise presque exclusivement sur le travail du journaliste sans que le lecteur puisse suivre celle de la police.

Une enquête donc survolée puisque l'on ne perçoit que les éléments que le journaliste parvient à récolter et le lecteur se sent un peu frustré.


L'auteur s'est beaucoup plus attaché aux relations entre les personnages et notamment de la vie privée du journaliste ainsi que des relations que sa fille venue passée quelques jours chez son père divorcée a en cette période de la fête des commerçants.


La plume de l'auteur est plutôt fluide si l'on excepte les longueurs de début de roman et du passage en soi disant cure du journaliste dans la clinique.


Un plicier somme tout moyen car le journaliste est surtout préoccupé par les articles qu'il doit écrire pour son rédacteur en chef plutôt tyrannique et ceci au détriment d'une véritable enquête.







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