mardi 17 mars 2020

Les disparues du marais de Elly Griffiths



Angleterre, comté du Norfolk. Ruth Galloway, professeur d'archéologie, vit à la lisière d'une zone marécageuse proche de la mer, dans un coin isolé et battu par les vents. Le jour où l'inspecteur Harry Nelson découvre un squelette dans les marais, il requiert son expertise. Alors qu'il espère avoir enfin retrouvé le corps de Lucy, une fillette disparue dix ans plus tôt, la chercheuse est catégorique : les ossements datent de l'âge du fer et sont très certainement ceux d'une jeune fille victime d'un sacrifice. Mais bientôt une autre enfant disparaît. Et pour Ruth le cauchemar ne fait que commencer...


Le squelette d'un enfant a été découvert dans le Henge. L'inspecteur Nelson pense qu'il pourrait s'agir des restes de Lucy Downey, une fillette de cinq ans disparue il y a dix ans. Pour identifier les ossements il fait appel à Ruth Galloway une archéologue qui a déjà mené des fouilles sur le site néolithique. Elle identifie le squelette comme celui d'une jeune fille morte à l'âge du fer, une victime sacrifiée à une divinité. Sa participation aurait du prendre fin après l'identification mais survient alors l’enlèvement d'une fillette de quatre ans et l'archéologue reçoit une lettre d'avertissement.

L'enquête du côté policier n'est pas du tout développée, l'on ne suit pas le travail des policiers puisque le récit est essentiellement centré sur le personnage de l'archéologue. Mal gré de nombreux rebondissements, le récit manque de suspense, l'identité du coupable étant évidente pour le lecteur dés sa première apparition, ce n'est que l'atmosphère brumeuse du marais qui contribue à faire monter l'angoisse.
Le récit mêle références bibliques, mythologiques, archéologiques, allusions à la littérature et aux légendes nordiques. Si ce mélange fonctionne plutôt bien l'intrigue est tout ce qu'il y a de plus classique.
La vie personnelle du personnage central prend également beaucoup de place et l'enquête s'avère presque secondaire.
Le dénouement est quant à lui plutôt décevant, ce n'est que par une déduction simpliste et un pur hasard que l'enquête est solutionnée par l'archéologue.
Les personnages restent toutefois intéressants à suivre, l'auteur nous propose des personnages plutôt normaux avec leurs failles et leurs qualités.
Malgré de nombreux passages non liés directement à l'enquête la plume de l'auteure reste directe et le rythme de lecture soutenu.
Une intrigue très classique, une lecture qui manque d'action ne permettent pas de classer ce roman en tant que thriller comme annoncé.



1 commentaire:

Zina a dit…

Ah dommage pour l'aspect policier, ça aurait pu m'intéresser sinon. Mais j'ai envie de vrai policier en ce moment.