À
l'été 67, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts
entourant Boundary Pond, un lac aux confins du Québec rebaptisé
Bondrée par un trappeur enterré depuis longtemps. Elle est
retrouvée morte, sa jambe déchirée par un piège rouillé.
L'enquête conclut à un accident : Zaza Mulligan a été victime des
profondeurs silencieuses de la forêt. Mais lorsqu'une deuxième
adolescente disparaît à son tour, on comprend que les pièges du
trappeur ressurgissent de la terre et qu'un tueur court à travers
les bois de Bondrée.
Dans
une clairière près d'un lac frontière entre le Canada et les USA,
le corps d'Elizabeth Mulligan est retrouvé une jambe coincé dans un
vieux piège à ours. Le policier chargé de l'enquête, après avoir
interrogé tous les habitants, conclut à un accident. Mais quelques
jours plus tard, la meilleure amie de Zaza va être retrouvée dans
mes mêmes circonstances à la différence qu'elle a eu les cheveux
tailladés à coups de couteau, la police est mise devant
l'évidence : il s'agit bien de meurtres.
Faute
de preuves et de témoins l'enquête tourne en rond même si les
lecteurs connaissent l'assassin par son surnom.
Plus
que l'enquête c'est l'atmosphère que l'auteure à mise en avant, de
lourde au départ au fil des chapitres celle-ci devient oppressante,
la tension monte crescendo au fil des interrogatoires des policiers.
Le
récit nous parvient d'une manière indirecte, narré plus tard par
une jeune fille qui avait douze ans au moment des meurtres. C'est par
ses yeux que le récit nous est conté et de ce fait nous n'avons pas
tous les éléments de l'enquête même si le deuxième narrateur est
le policier.
Le
rythme du récit est assez lent avec de nombreuses longueurs. On a
droit à des flash-backs qui nous montre le tueur mais aussi de
vieilles histoires locales, notamment celle d'un ancien trappeur qui
s'est pendu et qui depuis longtemps hanterait les bois. Ces
nombreuses longueurs ne permettent pas au lecteur de s'attacher aux
personnages.
Le
style de l'auteure est assez déroutant : une absence totale de
dialogue qui crée une barrière entre le récit et le lecteur, un
récit émaillé de courtes phrases en anglais non compréhensibles
par un lecteur non anglophone, mais également des expressions
canadiennes sans qu'il y ait de lexique ce qui a pour conséquence au
départ de hacher la lecture pour trouver ces éléments su le net,
puis de survoler ensuite les paragraphes par manque d'intérêt.
Un
sentiment très mitigé qui ne donne pas envie de lire les autres
romans de l'auteure.
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