Un
homme criblé de trois balles est découvert dans un hameau isolé,
sur le plateau de Millevaches. Tout porte à croire que le travail
est l’œuvre d’un professionnel. Pilotée par l’intraitable
juge Laîné et le colonel Tognotti, l’enquête est confiée à un
groupe de gendarmes. Parmi eux, l’adjudant Walter Brewski, une
forte tête spécialiste de l’intervention. L’équipe n’a que
très peu de choses à se mettre sous la dent. La victime semble
tombée du ciel ; le tueur n’a laissé aucune trace. Pas de mobile
apparent ni d’arme du crime. Seule la course-poursuite engagée
avec une mystérieuse berline la nuit du meurtre donne un peu
d’espoir aux limiers de la gendarmerie, le nez collé à la piste
poussiéreuse d’un assassin insaisissable et invisible. Sous une
chaleur caniculaire, un deuxième cadavre apparaît, présentant le
même modus operandi… Parce que le présent se noue ici dans les
méandres d’un passé, où couvent encore les braises de la haine
et de la vengeance, l’affaire entre dans un tourbillon survolté et
diabolique.
Une grosse berline ne
s'arrête pas à un contrôle routier nocturne, les deux gendarmes
prennent le véhicule en chasse et appellent pour recevoir du renfort
d'une autre patrouille. Le véhicule de renfort tente d'arrêter le
fuyard mais la grosse berline percute le véhicule de gendarmerie, il
y a échange de coups de feu. Mais l'individu parvient à s'enfuir
après avoir mis le feu à sa voiture.
A quelques kilomètres
de là, le corps d'un homme tué de trois balles est retrouvé dans
un hameau du plateau des Millevaches ; les deux affaires
semblent liées.
L'enquête est bien
ficelée, une scène de crime après l'autre les indices recueillis
débouchent à chaque fois sur un nouvel élément qui permet de
resserrer l'étau autour du meurtrier. Le lecteur suit pas à pas le
travail des gendarmes qui est bien détaillé.
Par touches successives
l'auteur nous décrit les paysages de cette région du Limousin. Il
nous décrit aussi les difficultés des personnes démunies à vivre
à la campagne par rapport à la ville où ils bénéficient de
structures adaptées. On a également droit aux difficultés
rencontrées par les gendarmes pour exercer leur métier, d'une part
par manque de moyens, d'autre part par la spécificité de vivre en
casernes qui les rend corvéables à merci et influe sur la vie
familiale. Des descriptions qui occupent un peu trop de place, qui
prennent le pas sur l'intrigue et créent des longueurs peu
intéressantes.
De plus l'auteur nous
gratifie d'une romance et de scène de sexe certes édulcorée mais
qui n'ont rien à faire dans un roman policier.
Les personnages sont
bien campés avec des caractères bien trempés, toutefois on est à
certains moments du roman pas loin de la caricature.
En dehors des passages
descriptifs le style de l'auteur est bien adapté à ce style de
récit.
Au final le lecteur est
plongé dans un polar avec de petites touches de roman noir rural de
plutôt bonne facture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire