La
scène de crime est abominable : un médecin réputé est retrouvé
asphyxié dans son lit, nu, un sac en plastique sur la tête, les
poignets entravés. Jeu sexuel qui aurait mal tourné ?
Quelques jours plus tard, le corps d'un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires.
Puis un autre.
Voici donc l'enquêtrice Erika Foster avec un serial killer en liberté, un prédateur qui semble tout connaître des vies très secrètes de ses victimes.
Qui sait qui il observe en ce moment même ?
Quelques jours plus tard, le corps d'un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires.
Puis un autre.
Voici donc l'enquêtrice Erika Foster avec un serial killer en liberté, un prédateur qui semble tout connaître des vies très secrètes de ses victimes.
Qui sait qui il observe en ce moment même ?
Ce
deuxième roman des enquêtes de la DCI Erika Foster s'annonce, à
l'instar du premier opus de la série, comme un policier tout ce
qu'il y a de plus classique. En effet dés le début du roman le
lecteur suit l'assassin qui commet son premier meurtre et l'on
découvre rapidement son identité. Pour les enquêteurs, sur
lesquels on a de l'avance, ils vont devoir découvrir le lien entre
les victimes et l'assassin et l'enquête va se révéler complexe.
Les meurtres qui se succèdent de la même manière va complexifier
la tâche car là encore il n'est pas possible de mettre un lien
quelconque entre les victimes.
Les
victimes sont découvertes nues sur leur lit, les mains liées et un
sac plastique sur la tête. Des revues pornos gay trouvés dans la
table de nuit de la première victime vont orienter la hiérarchie à
vouloir que les enquêteurs enquêtent dans la direction de meurtres
homophobes ce qui ne va pas sans créer des tensions entre les chefs
et la DCI Foster. C'est une habitude car l'on retrouve la même
schématique que dans le premier opus. La canicule qui sévit
exacerbe les esprits et l'enquêtrice principale va être encore
écartée de l'enquête mais elle ne va pas obtempérer . Certes avec
cette manière de procéder l'auteur cherche à mettre en valeur son
personnage principal mais de ce fait on n'échappe aux clichés d'une
police machiste et incompétente. Cette habitude qu'on les auteurs ne
sert pas le récit ni l’ambiance car elle influe sur le suspense
de manière négative.
D'autant
plus que l'on a une enquêtrice marquée par la vie et l'auteur y
fait mention à plusieurs reprises ce qui est d'une part répétitive ;
il s'était déjà étalé longuement dans le premier opus, et
d'autre part nuit au lien que le lecteur aurait pu avoir avec le
personnage principal. L'une des adjointes est lesbienne : on va
de clichés en clichés !
Le
point fort du roman réside dans le fait que l'enquête est bien
menée ce qui permet tout de même d'apprécier ce policier. Les
rebondissements sont présents et la fin est intéressante.
Un
policier qui se révèle efficace et prenant malgré quelques
défauts, l'alternance des points de vue entre les enquêteurs et
celui du meurtrier permet de garder en haleine le lecteur. L'écriture
est bien rythmée ce qui permet donne à l'ouvrage une bonne
dynamique de lecture dans ce policier sans prise de tête.
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