Entrez
dans un âge de légende. Sur les territoires encore sauvages et
dangereux du Vieux Monde, les premières tribus humaines luttent pour
leur survie. En cette ère redoutable, grâce à sa force, ses
prouesses et ses extraordinaires vertus, un jeune homme va prendre la
tête de la tribu des Unberogens. Il se nomme Sigmar Heldenhammer et
par sa main, le cours de l'histoire sera changé pour l'éternité.
Voici la saga de ce héros des temps anciens et de son ascension au
pouvoir dont le point culminant sera la bataille du col du feu Noir,
au cours de laquelle hommes et nains combattirent, au prix de mille
souffrances, les hordes innombrables des orques afin d'assurer le
devenir de leur Empire naissant.
Dans
ce premier tome de la trilogie de Sigmar l'on suit le héros de sa
première bataille qu'il mène à la tête des guerriers de sa tribu
à la grande bataille finale contre les peaux-vertes avec les
royaumes dont il s'est fait des alliés.
Le
fil conducteur de ce roman est l'unification des différents royaumes
en un Grand Empire : le rêve de Sigmar.
Dans
ce roman il n'y a pas de véritable intrigue et de ce fait peu de
suspense pour ne pas dire aucun. L'intrigue est l'élément essentiel
pour faire en général une bonne histoire, et ce n'est pas le cas
ici, en dehors des combats il ne se passe rien hormis les efforts
déployés par Sigmar pour unir les humains, un fait qui revient très
souvent et qui finit par être rébarbatif.
Le
point fort du roman réside dans des scènes de batailles dantesques
décrites sur un voire parfois plusieurs chapitres. Les combats
livrés par le personnage central et les personnages de second plan
sont très bien intégrés aux combats de masse. Même si les combats
sont bien décrits, il n'empêche que ceux menés par le héros
manquent de réalisme : Sigmar s'en sort trop facilement et on
est plongé en plein GROSBILLESQUE lorsqu'il tue par dizaines ses
ennemis à chaque coup de marteau.
Le
point faible de ce roman est le style de l'auteur, en dehors des
scènes de combat le lecteur ne parvient pas à entrer dans le récit.
De plus le texte est ponctué de coquilles, de fautes d'orthographes,
de mots manquants, de mots en trop,... La dynamique de lecture s'en
ressent énormément : on a envie de refermer définitivement le
livre sans aller à la conclusion qui bien sûr on l'avait compris
dés les premières pages que le rêve ne pouvait que se réaliser.
Un
univers bien appréhendé, des combats visuels, mais un style
déplorable, un héros qui manque cruellement de réalisme :
donc au final une histoire simpliste.
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