mercredi 10 avril 2019

Le chasseur de Swolfs



Le chasseur traçait chaque nuit un cercle magique qui le protégeait des forces du mal...

Tant et si bien que ce cercle projeté autour de lui l'enferma à jamais dans une profonde et mortelle solitude !



Un soir d'automne, un troubadour se présente au château du Seigneur Jehan de Rougemont mais ce dernier n'est pas très enclin à l’accueillir pas intéressés par les chants et les ragots que colporte ces itinérants. Mais il cède devant l'insistance de son épouse sans savoir à ce moment là que le drame va s’abattre sur sa maison et changer irrémédiablement sa destinée et celle de sa descendance comme l'avait averti le moine présent à sa table.

L'auteur nous plonge en plein Moyen-âge et l'on retrouve des vampires de facture classique, comparables au mythique Dracula, bien loin de la littérature vampirique actuelle au goût immodéré pour le sexe.

Le récit se divise en deux parties avec des projections dans les années 1930 où l'on découvre l'un des descendants de la famille Rougemont qui va devoir poursuivre la longue quête entreprise depuis des siècles par son lointain aïeul et mettre fin aux méfaits du Prince de la Nuit.

Le dessin est dans l'ensemble assez fin et bien détaillé mais se trouve quelque peu desservi par quelques cadrages moins soignés. Les tonalités froides comme le bleu correspondent bien à l'histoire par une certaine froideur en adéquation avec le récit. Les cases à dominante jaune sont moins plaisantes dans la partie moyenâgeuse. On notera aussi quelques petites erreurs de proportions de temps à autres et quelques manques de volume également dans quelques cases.

L'auteur installe de belle manière les enjeux et les personnages, l'histoire bien que classique sur le fond est agréable à lire même si l'intrigue souffre au départ tout de même de facilité. Les flash-backs dans la partie moyenâgeuse apportent certes des informations au récit mais ne sont pas vraiment nécessaires lorsque que l'on suit Jehan.



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