Lecture dans le cadre du challenge :
Branle-bas
de combat à Lille : Fabio Battisti, un proche du maire de la ville,
a été retrouvé assassiné dans son lit. À ses cotés, le cadavre
d’une inconnue. Le commandant Boulard est persuadé qu’il s’agit
de crimes passionnels. D’autant que Battisti, réputé homme à
femmes, entretenait plusieurs relations à la fois. Boulard n’aime
pas les privilégiés. S’il faut participer à l’effondrement de
leur petit monde pour démasquer l’assassin, il n’hésitera pas
un instant. Ce sera avec plaisir.
Avant de rentrer dans
le vif du sujet, à savoir les meurtres, l'auteure nous présente
quelques tranches de vie de certains des protagonistes.
Lorsque Fabio Battisti,
un proche de la Maire de Lille, est retrouvé mort chez lui, en
compagnie d'une femme elle aussi assassinée, l'enquête est confiée
au Commandant Boulard de la SRPJ de Lille. La médecin légiste
appelée sur place se récuse car elle avait une relation avec le
secrétaire général de la mairie. Le dossier est confié à la juge
d'instruction Degallaix spécialisée dans les affaires de drogues.
Une enquête qui va se
dérouler dans une ambiance de coucheries passionnelles où tout le
monde à des relations sexuelles avec tout le monde. Une thématique
de fond qui n'échappe pas à de nombreux clichés.
Si l'intrigue de base
est assez sympathique avec un meurtre qui pourrait s'avérer
politiques malheureusement l'enquête s'avère trop classique et sans
réelle surprise.
Si le début du roman
s'annonçait prometteur de prime abord la suite se révèle des plus
décevante. En effet du côté des enquêteurs on a une juge
d'instruction divorcée et un policier qui au moindre soupçon veut
arrêter tout le monde sans réelle preuve. Le commandant Boulard
n'aime personne ni les nantis, ni les avocats, ni les politiques !
On n'échappe pas une fois de plus aux sempiternels clichés sur les
enquêteurs.
On est clairement dans
un policier régional qui manque de fond, de volume : quelques
dizaines de pages aurait peut être pu le rendre attractif.
On doit également
noter une énorme coquille à la page 67 où l'auteure en seulement
quelques lignes se trompe de prénom. On ne peut s'empêcher de
constater un manque de relecture qui aurait permis d'éviter cette
énorme de bourde. C'est dommage car la plume de l'auteure sans
atteindre des sommets se révélait acceptable.
Revenons à l'enquête
en elle même, le lecteur à très vite des soupçons quant au
meurtrier ce qui se confirme quand l'une des victimes n'est pas celle
annoncée auparavant. Un fait qui se révèle un peu trop facile et
manquant d'intérêt.
Dans l'épilogue tous
les mis en cause ou éclaboussés quittent la région ou sont mutés :
encore une fois cela fait très cliché et l'on n'a même pas droit à
un scandale dans la presse qui aurait donné un peu d'ampleur au
récit. Et de surcroît on n'échappe pas à un début d'idylle entre
les enquêteurs que l'on n'espère pas pour les lecteurs désireux de
lire la suite des œuvres de l'auteure qu'ils y figurent.
Au final, un policier
très simple, trop simple, des clichés qui succèdent aux clichés,
et un côté régional pas assez exploité. Quant à la conduite de
l'enquête elle n'est que survolée.
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